La Poesia
On ne change pas une recette qui gagne. Mais la Poesia ne gagnerait-elle tout de même pas à révolutionner de temps en temps ses propositions? Visiblement pas, vu les clients qui se pressent dans ce lieu clair et boisé, où l’espace entre les tables est réduit au maximum.
En proposition ce soir-là, ces longues pâtes dont on finit la cuisson dans une meule de parmesan en les acoquinant avec quelques lamelles de truffe noire. Rien à redire, c’est bon et gourmand. Tout comme ces «colonnes» pompéiennes – des tubes épais – au pied desquelles s’inclinent de la courge de Mantoue, ferme, et de la chair à saucisse, le tout étant nappé de crème et de pecorino à la truffe frais et râpé. Impeccable tant dans les textures que dans l’association des goûts.
L’autre grand classique de la maison, c’est évidemment le four à bois dans lequel cuisent à la braise poissons et viandes. La délicatesse de la dorade y trouve son compte, version méditerranéenne, avec légumes et pommes de terre, huile d’olive, câpres et petites olives. La puissance de l’agneau suisse (du berger vaudois Raphaël Schäublin) – proposition trop rare sur nos tables – aime le feu plus vif, qui fait croustiller la peau mais laisse la viande rouge à cœur. Un plat cher mais généreux. De la large carte des vins, l’hôte nous a sélectionné un barbera (La Cresta Rocche dei Manzoni) tout en finesse.
Au rayon des desserts, le café gourmand permet de faire le tour en version mini des classiques de la maison. La panna cotta au gingembre et au citron nous est apparue un peu trop gélifiée en texture.
On ne change pas une recette qui gagne. Mais la Poesia ne gagnerait-elle tout de même pas à révolutionner de temps en temps ses propositions? Visiblement pas, vu les clients qui se pressent dans ce lieu clair et boisé, où l’espace entre les tables est réduit au maximum.
En proposition ce soir-là, ces longues pâtes dont on finit la cuisson dans une meule de parmesan en les acoquinant avec quelques lamelles de truffe noire. Rien à redire, c’est bon et gourmand. Tout comme ces «colonnes» pompéiennes – des tubes épais – au pied desquelles s’inclinent de la courge de Mantoue, ferme, et de la chair à saucisse, le tout étant nappé de crème et de pecorino à la truffe frais et râpé. Impeccable tant dans les textures que dans l’association des goûts.
L’autre grand classique de la maison, c’est évidemment le four à bois dans lequel cuisent à la braise poissons et viandes. La délicatesse de la dorade y trouve son compte, version méditerranéenne, avec légumes et pommes de terre, huile d’olive, câpres et petites olives. La puissance de l’agneau suisse (du berger vaudois Raphaël Schäublin) – proposition trop rare sur nos tables – aime le feu plus vif, qui fait croustiller la peau mais laisse la viande rouge à cœur. Un plat cher mais généreux. De la large carte des vins, l’hôte nous a sélectionné un barbera (La Cresta Rocche dei Manzoni) tout en finesse.
Au rayon des desserts, le café gourmand permet de faire le tour en version mini des classiques de la maison. La panna cotta au gingembre et au citron nous est apparue un peu trop gélifiée en texture.