Texte: Knut Schwander Photos: Francois Wavre
Charisme et distinction. Elle a l’élégance volubile des femmes du grand monde, le dynamisme sans limites des entrepreneurs de talent et une irrésistible autorité naturelle: depuis sept ans, Nathalie Seiler-Hayez dope la magie de l’un des plus étincelants palaces de Suisse dont elle est la directrice générale. Sous son règne, le Beau-Rivage Palace, membre des Swiss Deluxe Hotels, a connu des rénovations brillantes en gardant intacte son identité de grand hôtel européen fier de son histoire et de son savoir-faire.
Parcours sans faute. Il faut dire que sa directrice formée à l’Ecole Hôtelière de Lausanne a écumé les palaces raffinés avant d’arriver à Ouchy. Elle a notamment passé du Lutétia à Paris au Grand Hôtel de Bordeaux et au Connaught à Londres. Rien de plus naturel, quand on s’appelle Seiler, se dit-on. Et pourtant, la charismatique Nathalie est genevoise d’origine et n’a pas de lien avec les Seiler valaisans qui ont fait la gloire de Zermatt. Quoiqu’il en soit, à la fin de cette année, elle quittera le Beau-Rivage Palace.
Mais où va-t-elle? «Madame Nathalie Seiler-Hayez a fait part au conseil d’administration de sa volonté d’orienter sa carrière vers des missions d’ordre stratégique» dit laconiquement la communication de Sandoz Foundation Hotels, propriétaire du Beau-Rivage Palace et qui exploite également le Lausanne Palace, l’Angleterre et Résidence, le Château d’Ouchy, le Palafitte à Neuchâtel et le Riffelalp Resort 2222m à Zermatt. Autant dire que pour l’instant, c’est encore un secret.
La suite est assurée. Pour succéder à Nathalie Seiler-Hayez, la fondation a choisi de miser sur la continuité et sur le maintien de la culture d’entreprise en choisissant Benjamin Chemoul. En cinq ans de collaboration, ce quadragénaire lyonnais d’origine a passé de directeur de l’hébergement à directeur adjoint. Et il n’a cessé de cumuler les responsabilités au sein des divers hôtels d’Ouchy. Elégant, raffiné, déterminé, il est le parfait pendant de Nathalie Seiler-Hayez avec qui il a établi une vraie complicité. C’est aussi lui qui a supervisé le récent chantier de transformation des chambres de l’aile la plus ancienne de l’hôtel et veillé aux synergies entre les divers établissements du groupe. L’avenir du palace d’Ouchy paraît donc en de bonne mains.
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