Vestiges. Du bâtiment historique du 18e siècle, KJU a gardé les vestiges: les voûtes de cet ancien hangar à bateaux successivement devenu un «parking» à calèches, quincaillerie ou encore espace culturel, abritent le KJU (à prononcer «Q» en anglais) depuis 2015.
«Qesako»? Aux yeux des responsables du restaurant, ce Q en logo représente à la fois un vinyle sur platine, le Q de quai, un verre de cocktail avec une paille, et l’échos d’une goutte d’eau qui tombe dans les eaux calmes du lac Léman, à deux pas. Tout est soigné chez KJU. Du set de table, au Q gravé sur les bords de tables et sur les lavabos en marbre des WC, en passant par les décorations au mur qui sont en fait des panneaux acoustiques.
«Comme Q et chemise». A la tête du KJU, Geoffrey Dutt et Christian Hennard, secondés en salle par Mathieu Lecharpentier et en cuisine par Sébastien Selle. Une équipe soudée dont les membres ont précédemment passé au Montpellier à Verbier, au Beau-Rivage, au Lausanne-Palace, au Great Escape, au Lyrique à Lausanne, aux Trois Couronnes, au Café Ve à Vevey, ou encore chez Monsieur Paul (Bocuse) au WaltDisney de Floride. De beaux parcours.
«Q sec». C’est un long bar aux couleurs changeantes qui accueille la clientèle. La carte des cocktails est aussi impressionnante qu’originale. Les amateurs de spiritueux seront comblés par le grand choix de rhums, whiskies et gins. Le petit plus? Un bon choix de tapas à partager. Puis, il y a cette belle cave, tout juste rénovée, avec des vins au verre du monde entier, qui changent chaque mois «pour permettre aux clients de découvrir de nouvelles saveurs» nous dit un des gérants. On retrouve même le «Q rose», un gamay du Chablais valaisan spécialement mis en bouteille pour KJU par Alexandre Chappuis&Fils.
«Qooking». La carte est petite, mais travaillée avec des produits locaux, de la Riviera. Cinq entrées, puis une déclinaison de plats joliment présentés, du boucher (6 choix), du poissonnier (2 choix) et du maraîcher (3 choix). La sélection de fromages vient de chez Macheret, une référence. Et pour terminer en beauté cinq desserts. Notre choix: le saumon mi-cuit, qui arrive enrobé de croustillantes cacahouètes au wasabi et accompagné d’un samosa aux légumes et d’un verre de vin blanc fumé de St-Saphorin (chasselas roux barrique, collection Louis-Philippe Bovard). Le filet d’agneau en croûte d’herbe et ail noir est servi avec une douce mousseline de petits pois, un joli gratin de cardons en cocotte et une syrah de Chippis (clos de Géronde, Frédéric Zufferey). Côté végétarien, un risotto au beurre de poivron vert est escorté d’une saladine de chicorées à l’huile de noix (à manger rapidement si vous ne voulez pas que cette dernière se fane) avec un Coup de Sang (pinot noir, Louis Bovard). Pour finir, un original sabayon au Bailey’s et chocolat blanc présenté en forme de grosse quenelle, avec un crumble de biscuits et des fruits de saison, et, un riesling Beblenheim (domaine Trapet, Alsace). Et si vous passez au Q à midi, la carte du jour vous proposera, pour 19chf seulement, des mardis asiatiques, des mercredis plus traditionnels, des jeudis burgers, des vendredis pêche, et des brunchs les samedis. Des thématiques évocatrices qui vont droit au palais!
Enrobant. Le Q n’est pas qu’un restaurant. Il offre la possibilité de passer de bar, en terrasse, puis à l’espace lounge, sans oublier le dancefloor. De plus, des soirées à thèmes sont organisées (mercredis salsa, jeudis électro, soirées 80’s deux fois dans le mois). Le programme c’est par ici!
__
KJU
Quai Perdonnet 22
1800 Vevey
+41 21 922 10 67
Horaires
Mardi – jeudi: 11h30 – 00h
Vendredi – samedi: 11h30 – 2h
Dimanche: 11h30 – 18h