Texte: Urs Heller Photos: Valentin Luthiger, Henrik Nielsen
Le Gütsch, au-dessus d'Andermatt, pourrait aussi être appelé «Sämi’s Lodge». Car les souhaits de Sami Sawiris sont des ordres dans les Alpes d'Uri. Ainsi, en un temps record, un spectaculaire chalet de montagne est sorti de terre à quelques mètres de la station de montagne du Gütsch-Express. Pour assurer le style, c’est la Londonienne Christina Seiler qui a été appelée en renfort. Cette architecte a déjà conçu la nouvelle salle de concert d'Andermatt. Et comme Sami Sawiris, le propriétaire du Chedi, voit toujours les choses en grand, tout est double au Gütsch: deux restaurants et deux étoiles aux fourneaux.
Le retour de Markus Neff. Le meilleur chef de Saas-Fee (Fletschhorn, 18/20, «Cuisinier de l'année» 2007) est maintenant aux fourneaux à Andermatt. Markus Neff a amené avec lui ses partenaires de confiance Maren Müller, Charlie Neumüller et David Gruss. En matière de restauration à la montagne, ils s’y connaissent et vont d’emblée mettre la barre haut: «Pendant les Fêtes, nous allons servir un petit menu de quatre plats: foie gras, langoustines, raviolis au brasato, filet de bison et mousseline de pommes de terre.» Le chef ne craint pas la grande ruée sur les pistes. Il n’y a que le vent qui pourrait l’arrêter: «Le vent était si fort il y a quelques jours que le téléphérique n'était plus autorisé à fonctionner et nous avons dû rentrer au village en dameuse!»
Shidashi Bento & Kaiseki. Mais Neff ne sera pas seul au sommet du Gütsch. Dietmar Sawyere, chef exécutif du Swiss Deluxe Hotel The Chedi Andermatt, sera son voisin. Lui sait interpréter la cuisine japonaise comme personne. Dailleurs, le Japanese Restaurant de l'hôtel (16/20) affiche complet tous les soirs, et pour deux services. La nouvelle ambassade de la cuisine japonaise du Gütsch est la bienvenue, avec ses trois options de «Shidashi Bento» déclinant jusqu'à six plats et bien sûr des sushis, sashimis et tempuras. Une petite tranche de wagyu au sommet?