Le Baoti, qui signifie «le lieu des trésors» en mandarin, est la nouvelle cantine créative spécialisée dans les mets de rue chinois: les baos et les dim sums. A la tête de cette aventure, l’artiste Tu Tengyifang. Cette dessinatrice de 38 ans fait ici le lien entre sa culture et sa passion: «Mettre en valeur est un art. Je ne me sens pas vraiment cuisinière mais plutôt créatrice de baos.» Ces bouchées vapeur sont ultra-populaires en Asie. «Le bao a, pour moi, le goût de l’enfance, comme la madeleine de Proust: tous les Chinois ont grandi avec ça.» En 2019, Tu Tengyifang a donc lancé son food truck et son activité de traiteur. Aujourd'hui, elle ouvre son restaurant. Dans son aventure culinaire, Tu Tengyifang est accompagnée par ses proches, en particulier son mari et sa maman qui aide tant pour l'élaboration des recettes.
Bao tradition. Au Baoti, tout est réalisé avec le plus de produits locaux possible et, dans une démarche zéro déchet, les contenants sont biodégradables. Les portions sont généreuses. Les prix? Les trois baozi (petite brioche vapeur moelleuse et farcie) se vendent à 13 francs 80, et les six jiaozi (raviolis chinois) 13 francs.
A vos baos! Place à la dégustation. Difficile de ne pas succomber aux petites brioches fluffy bœuf-oignon ou à celles garnies de légumes de saison et de tofu. Les jiaozi porc-ciboulette sont également goûteux, tout comme les subtils poulet-shiitaké. En accompagnement, une ribambelle de petits plats, comme les petites salades de céleri, de concombre mariné croquant ou d’algues. La «Tête de lion», une boulette de viande façon chinoise, devrait bien plaire aux enfants. Enfin, le voyage gourmand en Chine s’achève avec des douceurs: un cheesecake au matcha très réussi, d’aériens mochis maison au sésame noir et saupoudrés d’une neige de coco ou encore d’alléchants gâteaux de lune à la pâte de haricot rouge. A l’emporter dès maintenant.