Texte: Nouhad Monpays | Photos: Adrien Donze & Nouhad Monpays
Mais pourquoi Colette? «C’est le prénom de ma mamie, tout simplement», explique Celia Egli. Diplômée de l’EHL (EHL - Hospitality Business School), la jeune femme n’imaginait pas ouvrir si rapidement sa propre entreprise: «L’après covid a créé des opportunités, alors me voilà!». L’ancien Tokyo Lab est ainsi devenu Colette. Dans ce salon de thé aux coloris poudrés et au décor floral, règne une atmosphère presque provençale. Mais, le lieu est surtout inspiré par sa grand-maman Colette: «Ça lui ressemble. Je me rappelle que chez elle, il y avait ce portemanteau croulant sous un tas de chapeaux de mariage qu’elle nous interdisait de toucher… C’est pour cela que j’ai fait ce mur de chapeaux. Les tableaux étaient aussi à elle», raconte Celia.
Comme à la maison. Pour sa formule du midi à 15 francs, Celia prépare chaque jour des soupes, salades ainsi que deux tartes qui varient: épinard, gruyère ou oignons. Elle propose des produits locaux et de saison, et favorise - le plus possible - une approche durable avec par exemple du thé en vrac, ou alors en sachets d’amidon de maïs compostables. Dans la vitrine du comptoir, on aperçoit aussi de jolies viennoiseries, des gâteaux et des tartes faites maison qui semblent délicieuses.
Nouveau brunch. La petite adresse reste ouverte jusqu’à 19h en soirée avec au programme des bières et des cocktails dont le «Colette Spritz», violet, aromatisé à la myrtille. Puis, il y a le brunch du weekend. Celui-ci est disponible en deux variantes: en buffet à volonté (35 francs par personne) ou à la carte avec des assiettes de pancakes ou des oeufs benedict par exemple.