Texte: Knut Schwander Photos: Yoann Chassot
De New-York aux Diablerets. Titouan Briaux et Benoît Amsler ont repris le restaurant du Lac Retaud, une idyllique auberge précédée d’une terrasse perchée sur un rocher au-dessus du petit lac de montagne gelé en hiver. Leurs noms vous rappellent quelque chose? C’est parce que ces deux jeunes vaudois avaient ouvert The Lavaux, un resto à fondues doublé d’un wine bar en plein Manhattan. Les revoici de retour au pays, dans cet écrin de bois face à un panorama alpin somptueux.
Un Breton aux fourneaux. L’intérieur de l’auberge avait été rénové avec beaucoup de doigté il y a quelques années: bois, pierre, métal se complètent pour lui donner un charme intimiste que l’on retrouve dans les chambres du premier étage. En cuisine, c’est un Breton, Pierre Bloret, qui met les bouchées doubles les jours d’affluence pour sortir des plats tirés d’une carte gourmande et traditionnelle.
Fondue, rösti et cordon bleu. Au menu, il y a bien entendu les fondues (moitié-moitié, vacherin, bolets, échalote) et les planchettes. Puis on se régale des röstis aux champignons, d’un œuf mollet à la crème de foie gras, d’un joli cordon bleu roulé au jambon de sanglier et d’un impeccable filet de bœuf accompagné de sauces à choix. La verrine façon tarte au citron est délectable. La douceur du chef, un far au caramel beurre salé et glace à l’huile d’olive aussi.
A pied ou à chenillettes. Depuis le col du Pillon, un joli chemin mène au lac. À pied, en raquettes ou en ski de fond (attention, ça monte un peu) on y arrive au bout d’une belle balade d’une vingtaine de minutes. En option, tant qu’il y a de la neige, un véhicule-taxi à chenillettes vient chercher les convives au col, mais seulement sur réservation. Et quand le chemin est dégagé, on peut monter au restaurant en voiture.