Texte: GaultMillau Suisse | Photo: Fou d'images
Un chef qui Conte! Ils étaient 16, lundi soir au Pavillon d'Armenonville à Paris, à contenir leur stress durant la soirée organisée par le GaultMillau France. 16 chefs, sommeliers, pâtissiers et directeurs de salle nommés pour recevoir le titre suprême dans leur catégorie. Et c’est petit à petit, tout au long du menu de quatre plats, qu’ont été décernés les quatre récompenses. Celle de «Cuisinier de l’année» a été attribuée à Yoann Conte, chef du restaurant homonyme sur les bords du lac d’Annecy, à Veyrier-du-Lac. Déjà auréolé de deux étoiles et d’une étoile verte Michelin, le successeur de Marc Veyrat à l’Auberge de l’Eridan décroche aussi la prestigieuse note de 19/20. «Il y a peu de chefs qui ont cette capacité à inventer et cette puissance de création. A chaque fois, il peut sortir 10-15 plats différents, jamais vu, de plus en plus étonnants», a déclaré à l'AFP Marc Esquerré, responsable de la rédaction du GaultMillau France.
Une «Pâtissière de l’année». La Table d’Olivier Nasti (Kaysersberg, Haut-Rhin, 19/20) décroche une deuxième distinction après celle du «Cuisinier de l’année» en 2023. Cette fois-ci, c’est le sommelier Jean-Baptiste Klein qui devient «Sommelier de l’année». Thierry Pruvot a été lui élu «Directeur de salle de l’année» et travaille au grandiose Pré Catelan (Paris, 19/20), dont les cuisines sont gérées par Frédéric Anton. Dernier titre en lice, celui de «Pâtissier de l’année», qui s’est écrit au féminin cette année, car c’est la pépite sucrée du restaurant Pur’ (Jean-François Rouquette, Park Hyatt, Paris, 17,5/20) qui l’a reçu, Naraé Kim. Les 550 convives du gala ont pu découvrir une de ses créations en fin de repas, un mariage entre chocolat et café des Galápagos.