Texte: Knut Schwander Photos: Magali Girardin
Le top, pour tout. Dans l’étourdissante beauté de son écrin de verdure aux arbres centenaires, le parc des Eaux-Vives se prépare à recevoir les VIP du Geneva Open. Pas plus de 110 spectateurs à la fois! Et qui auront, pour certains d’entre eux, le privilège de voir Roger Federer sur le court. Pour cette édition très particulière, Rainer Schüttler, l’ancien tennisman, organisateur du tournoi, est clair: «Nous voulons le top. Aussi bien du côté des joueurs, du cadre que des repas.» Pour ces derniers, il a donc rencontré Jérôme Manifacier, le chef exécutif de l’Hôtel Métropole et du Parc des Eaux-Vives.
Le champagne La Cuvée de Laurent-Perrier a sublimé le repas test du chef Manifacier.
Une coupe de Laurent-Perrier La Cuvée à la main, les deux virtuoses se sont parfaitement entendus: «J’ai beaucoup apprécié le repas test!» se réjouit l’ancien joueur professionnel qui demeure éminemment intéressé par ce qu’il mange. «Equilibrée, la cuisine raffinée de Jérôme Manifacier m’a tout de suite plu.» Au menu, au fil des jours, taboulé de chou-fleur, cannellonis de radis bière, boulgour au sumac, loup au piment d’Espelette et fleur de courgette farcie, épaule d’agneau confite aux olives et polenta crémeuse… une ode au printemps!
Pas de joueur en terrasse. Cette année, covid oblige, les champions auront leur restaurant à part, où leur seront servis leurs régimes spéciaux: «Pas moyen de faire venir les joueurs sur la terrasse», regrette Rainer Schüttler. La Terrasse du Parc ne se transformera pas en l’habituel «Château VIP», un espace réservé. Sur la fabuleuse terrasse ouverte au public, les invités du tournoi n’en bénéficieront pas moins de menus spéciaux concoctés par Jérôme Manifacier, avec trois entrées et deux plats principaux: «L’intention est avant tout de faire plaisir.» Quant aux joueurs, ils dégusteront la cuisine du chef à l’Hôtel Métropole où la plupart d’entre eux logeront. L’histoire ne dit pas s’ils boiront du Laurent-Perrier pour se donner du courage ou pour fêter leur victoire. Mais Thomas Fabrega, le jeune sommelier de la maison, formé notamment chez Bocuse, est formel: «C’est un champagne de gastronomie que j’ai toujours apprécié, équilibré et festif.»
