Texte: Nouhad Monpays | Photos: Guillaume Cottancin
Une adresse emblématique revit. Initiée par Luigi Guarnaccia, serial restaurateur d’origine italienne, la Capocaccia a déjà connu des heures de gloire au début des années 2000. D’abord installé dans Confédération Centre, puis à la place du Quirinale, il fait place à By Lú, l’un des autres concepts du groupe Luigia. Mais à l’aube de 2024, c’est le grand retour, avec un décor rutilant, aussi chic qu’élégant, renouant avec l’esprit de bar-restaurant à la milanaise d’antan. (Grande photo ci-dessus: le tartare de boeuf emblématique et le «cheese-brûlée», soit la magie d'un cheese cake et d'une crème brûlée en un seul dessert.)
«Cool dining». Entièrement paré de bois exotique laqué, le nouvel écrin du Capocaccia est assez éblouissant, à l’instar de ce couloir d’étagères, garnies de beaux flacons, qui mène vers une spacieuse salle privative. Enrico Coppola se réjouit du résultat et s’enthousiasme aussi d’avoir ainsi agrandi son offre. Dans les assiettes, les équipes de cuisine déclinent une cuisine italienne authentique que l’on savoure dans une ambiance conviviale et festive: de «cool dining», explique Enrico. Du jeudi au samedi, grâce à son agencement de son et lumière à la pointe de la tendance, Capocaccia vivra au gré des animations, des DJ et des groupes de musique live.
Cuisine transalpine réconfortante. Même si le lieu est très chic, dans l’assiette, Enrico a développé une carte qui met en avant la qualité des produits et du terroir transalpin. Réduite à midi, pour permettre un service rapide, elle est augmentée d’un menu du jour, avec toujours un plat de pasta. Puis il y a une ribambelle de sandwichs qui avaient déjà participé au succès de la première version de Capocaccia. Et pour le dessert, il y a cette énorme et onctueuse glace «fior di latte» maison, à la crème de la Gruyère que l’on agrémente à volonté de condiments présentés dans un élégant arbre à topping.