Texte & photos: Nouhad Monpays
Salon de thé traditionnel. Beldi vient d’ouvrir ses portes. C’est un salon de thé qui propose une myriade spécialités typiques aux effluves parfumées. «Beldi signifie traditionnel en arabe», explique Nasser Jeffane qui est aussi à la tête du restaurant de cuisine fusion marocaine Attar, situé juste en face.
Si Nasser s’occupe de la production culinaire de Beldi, c’est son associée Christelle Candia, la femme qui gere le salon de thé au quotidien.
Promesse d’évasion. Chez Attar, Nasser Jeffane propose une cuisine marocaine créative portée par son goût du nomadisme. Ici, il revient ici à ses origines et aux classiques de la cuisine marocaine: Beldi est inspiré des «mahlaba» (laiteries) où l'on vend - presque exclusivement - le «rayeb», du yaourt marocain. Ici, on savoure aussi les «ZaaZaa», une sorte de smoothie typique assez épais (souvent à base de dattes, de fruits secs et d’avocat), parfumé à la fleur d’oranger, mais aussi tout ce qui fait le petit déjeuner marocain.
Le yaourt marocain, «rayeb», servi avec un café et des crêpes «msemen», servies tièdes et nappées de miel et beurre.
Crêpe aux cent trous. Attablé dans ce nouvel espace élégant, on savoure volontiers un petit «kia», un cake à l'orange et à la fleur d’oranger, avec un thé à la menthe. On raffole des «msemen», des crêpes fines servies tièdes et nappées de miel et beurre. On lorgne sur les tentants pancakes marocains, nommés «crêpes aux 1000 trous» ou encore «baghrir». On découvre aussi les mini-«harcha» du chef. Les «harcha» sont un autre type de galettes, plus compactes et plus épaisses, à base de semoule fine. Celles-ci se savourent salées saupoudrées de zaatar marocain et arrosées d'huile d’olive.
Couscous de Casablanca. Pour faire vivre son nouvel espace toute la journée, Nasser propose des spécialités à emporter: sa salade parfumée de carottes «chermoula», son savoureux zaalouk d'aubergine, des pastillas marocaines, sucrées-salées, garnies de poulet, d’amandes, de sucre et de cannelle. Enfin, à chaque jour sa suggestion pour le déjeuner comme ce ragoût de bœuf au gingembre ou ce poulet façon tajine. Et le vendredi, c’est la journée couscous: «Celui que l’on savoure chaque vendredi au Maroc, précise Nasser: le couscous de Casablanca, à base de semoule, cuisiné avec sept légumes et de la viande».
