Texte: Siméon Calame | Photo: Patrick Herzog (AFP)
630 tables étoilées en France. «Mon admiration reste intacte. D’ailleurs, il n’a pas besoin d’avoir une étoile pour briller.» L’hommage, jeudi dernier dans nos pages, de Marie Robert (Café Suisse, Bex, 16/20) à Guy Savoy (Paris), est touchant. Car le chef français, triplement étoilé vingt ans de suite, a perdu lundi son troisième macaron lors de la traditionnelle sortie du Guide Michelin. Mais le membre de la Confrérie de la poire à Botzi n’est pas le seul à avoir été déclassé. Dans les noms qui ont défrayé la chronique la semaine dernière, Christopher Coutanceau (La Rochelle) a aussi été rétrogradé à deux étoiles, alors que Michel Sarran (Toulouse), Jean-Luc Tartarin (Le Havre) et La Table de l'Alpaga (Megève) retombent à une étoile, cette dernière souffrant du départ d'Anthony Bisquerra en automne dernier.
(Grande photo ci-dessus: Alexandre Couillon, seul chef à décrocher une troisième étoile cette année)
Un Suisse maintient son étoile. Au total, ce sont 39 nouveaux restaurants étoilés, quatre deux étoiles et une seule table promue au graal de la gastronomie française: La Marine, à Noirmoutier (Vendée), tenue par le chef Alexandre Couillon et son épouse Céline. Le guide rouge mentionne notamment «la cuisson au feu, la cueillette maritime, les coulis de fruits et légumes condimentés, les réductions de fumets et jus corsés... sans oublier la cuisson millimétrée des poissons!» À Paris, le Suisse Laurent Magnin, que nous vous faisions découvrir en novembre 2021, garde son étoile à L’Arcane.