Texte: Nouhad Monpays | Photos: Four Seasons Geneva & Nouhad Monpays
Départs en cascade. Le restaurant Izumi (14/20) a souffert ces derniers mois. Une partie des brigades est partie direction Gaku ou au SACHI (Mandarin Oriental, Geneva). Mais, le restaurant à l’inoubliable terrasse panoramique du Four Seasons Geneva, a gagné un nouveau chef dans l’aventure. Il s’appelle Toshikazu Kato et se définit comme un «authentique japonais» et il a désormais imprimé sa touche personnelle au menu. (Grande photo ci-dessus: la salle intérieure de l'Izumi du Four Seasons Geneva)
L’excellent turbot rôti avec sa sauce jalapeño et coriandre.
Les nouveaux minis tacos croustillants au homard avec leur sauce crémeuse au wasabi qui se dégustent avec les doigts.
L’assiette de côtelettes d’agneaux «anticucho» (une recette de viande péruvienne cuite au feu de bois et assaisonnée avec du piment) du nouveau menu.
Tendance et locale. Outre les incontournables «que l’on ne peut absolument pas changer au risque de décevoir nos nombreux habitués», le chef décline une quinzaine de nouveautés qui forgent la nouvelle signature de l’Izumi. Ainsi, on découvre cette ribambelle de bouchées nikkei, aux assaisonnements relevés et puissants. Il y a, par exemple, les minis tacos croustillants au homard, avec leur sauce crémeuse au wasabi, surmontés des zestes d’oranges qui se mangent… avec les doigts! La version au tartare de bœuf et sauce fumée d’ají panca (un piment péruvien) est aussi délicieuse que relevée. Puis, il y a le nouveau tempura de… perches du Léman. En effet, le chef Kato utilisera désormais plus de produits du coin: la première tentative est réussie.
Belle surprise. Enfin, la belle surprise vient des plats principaux. Si l’incontournable Black Cod, plat signature de l’Izumi depuis douze ans, est toujours de la partie, c’est avec une assiette de côtelettes d’agneau «anticucho» (une recette de viande péruvienne cuite au feu de bois et assaisonnée avec du piment), rustique mais délicieuse, ou encore un excellent turbot rôti en sauce jalapeño et coriandre, que le nouveau chef affirme sa modernité.
