Traduction : Joanna Schwab

«Les feuilles dansantes».  Première impression: sous les hauts plafonds de la réception virevoltent 800 feuilles de cristal soufflées à la bouche par des artisans tchèques. Cette installation fascinante s’appelle «The Dancing Leaves». Juste à côté trône la sculpture «Moon River» de l’espagnol Xavier Corbero, constituée d‘un disque très fin de marbre, presque translucide, juché sur une colonne de 12 blocs de roche. Les emblématiques «Page Boys», grooms reconnaissables à leurs vêtements et chapeaux typiques d’un blanc immaculé, s’affairent discrètement à travers le hall. A l’extérieur c’est la flotte d’un vert Peninsula qui s’avance: une Rolls Royce Phantom de 1934, une Rolls Royce Phantom EWB II, deux Mini Cooper S Clubman (avec frigo et iPad) et dix BMW Série 7. Pour sa première ouverture en Europe, le «Peninsula» affirme sa présence et sa classe et ceci à la meilleure adresse: au 19, Avenue Kléber, à deux pas des Champs-Élysées et de l’Arc de Triomphe. Une grande réussite pour le directeur d’exploitation du groupe, le glaronnais Peter Borer, qui a planifié la restauration du lieu. La direction générale de l’hôtel est assurée par une femme, comme c’est le cas dans plusieurs autres établissements du groupe, Katja Henke, qui dirigeait auparavant le «Pen Bangkok».

 

le BAR de HENRY KISSINGER. L’hôtel a de la classe et une histoire: c’est dans le «Bar Kléber» que Henry Kissinger et Le Duc Tho ont négocié les Accords de paix de Paris mettant un terme à la Guerre du Vietnam en 1973. Sur le toit de l’hôtel se trouve «L‘Oiseau Blanc». Ce restaurant rend hommage au biplan du même nom et aux téméraires pilotes Charles Nungesser et François Coli. Ce fut l’un des premiers équipages à tenter la traversée de l’Atlantique, en 1927. Il a toutefois mystérieusement disparu et c’est Charles Lindbergh qui est devenu célèbre en réussissant le premier la traversée dans l’autre sens quelques jours plus tard. Cet établissement offre une cuisine bistronomique ainsi qu’une splendide vue à 360 degrés sur la Tour Eiffel, Montmartre et Notre Dame. Une adresse au top, pour tous les visiteurs de Paris.

 

DIM SUM au «LILI». Le restaurant de gastronomie chinoise «LiLi» est juste magnifique: haut plafonds et mise en scène théâtrale digne de l’opéra chinois, avec coupole, costumes et fauteuils «cages aux oiseaux». Le Chef Ma a rapporté des recettes de Hong Kong mais cuisine des ingrédients d’Europe, comme par exemple du porc de l’Aveyron ou du turbot et des fruits de mer de Bretagne. Celui qui souhaite s’offrir un moment exclusif réservera la Table des Chefs; ici la sélection de dim sum du Chef (un régal!) n’est pas servie dans un simple panier en raphia mais dans des coupes en argent. En été ne manquez pas de réserver une table sur l‘élégante «Terrasse Kléber».

 

CONFORT ET TECHNOLOGIE de pointe. Les 200 chambres et suites sont chères (dès 1095 Euros!), mais représentent le nec plus ultra du luxe. Des tons gris et crème, des lits immenses et confortables et des salles de bain en marbre. Particularité du Pen? Chaque chambre, même la plus petite, dispose d’un dressing séparé et d’un séchoir à ongles! Une tablette de contrôle digital permet à chaque hôte de surfer sur l‘internet ou de contrôler la température, la télévision, les rideaux et les éclairages. D’une simplicité épatante et disponible en 11 langues, ce service devrait être proposé dans tous les hôtels de cette catégorie.

 

Piscine de 20 mètres. «The Peninsula» est un chef-d’œuvre. Les meilleurs artisans français ont restauré les stucs et les boiseries durant de nombreuses années, ressuscitant ainsi en quelque sorte l’ancien Hôtel Majestic. L’offre est complète: des restaurants aux cartes et menus alléchants, de vastes terrasses, un (petit) espace lounge avec cave à cigares exclusive et au sous-sol un espace dédié au bien-être avec Spa, fitness et piscine de 20 mètres de long.

www.paris.peninsula.com