Texte: Nouhad Monpays | Photo: Team Reporters
Vient d’ouvrir. Face au bâtiment des forces motrices, la belle terrasse du Nama se languit au bord du Rhône. L’intérieur est élégant et nous fait voyager au Japon. À la tête de ce nouveau lieu ouvert uniquement le soir, on retrouve la joyeuse équipe du Manhattan Café: Mark Sali, Michaël Bodar et Marc Éric Torres, qui se sont ici associés à Dipak Kunwar, le chef spécialiste du sushi.
(Grande photo ci-dessus: la salle du Nama ainsi qu'une poêlée de champignons shiitake)
Le «Tigre qui pleure» du Nama: du faux filet de bœuf façon tataki et sa marinade épicée.
Comme cette entrecôte tranchée (au premier plan), les plats servis au Nama sont prévus pour être partagés.
Ces rolls sont imaginés par Dipak Kunwar, le chef du Nama et spécialiste du sushi.
«Rolls mania». Dans le petit menu, il y a des sushis, des classiques nigiris, sashimis et hosomakis, aux plus créatifs uramakis (rouleaux avec le riz à l’extérieur), particulièrement réussis. On note surtout ceux au thon épicé, avocat, tobiko (œufs de poisson volant) et sésame, la variante végétarienne à la patate douce frite, au Philadelphia et avocat ou encore l’excellent roll signature qui décline thon épicé, saumon, dorade, avocat, surumi et feuilles de shiso.
Ribambelle de viandes. Puis il y a six plats de viande à partager: l’entrecôte, le faux filet et le rumsteak, ainsi que du poulet façon karaage (frit) et sa sauce mayonnaise piquante, et de l’agneau. Le sixième? C’est le «Tigre qui pleure», soit du faux filet façon tataki et sa marinade épicée. Une myriade d’accompagnements et de sauces faites maison escortent le tout. Enfin, et pour des soirées au fil du Rhône toujours plus voyageuses, Nama propose de beaux flacons, mais surtout d’originaux cocktails tels que le «Matcha Margarita», ou encore le «Midnight Fushigi» (à la cerise), ainsi que quelques desserts aux inspirations doucement exotiques.
