Photos: Nouhad Monpays
La restauration dans le sang. José, Élias et Antoine n’ont pas toujours été restaurateurs. En effet, José a étudié à l’HEC (Haute École de Commerce de Lausanne), son frère Élias à lui fait l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), alors qu’Antoine, leur cousin, à fait ses classes à l’EHG ( École Hôtelière de Genève). Mais, «Nous avons la restauration dans le sang, explique José, nos familles étaient toutes dans la branche». Les trois cousins d’origine libanaise ont donc déjà ouvert avec succès Street Beirut, à Genève (en 2017), puis à Nyon (en 2021).
Nouvelle ouverture. Chez Wokz, ils ont choisi l’une des stars de la cuisine asiatique, dont ils sont fans: le wok. La cuisine se fait en direct devant les clients: «Nos woks sont prêts en 5 à 7 minutes chrono, et cuisinés devant vous. Une alternative top au sempiternel burger, non?». Pour contrôler les coûts et se concentrer sur la qualité des produits (majoritairement suisses) ainsi que la générosité des portions, l’équipe a choisi une formule sans service à table.
Personnalisable à souhait. La formule est efficace, le décor hyper travaillé: on se croirait à Singapour. Les woks sont personnalisables: sur une base de pâtes de riz, udon, nouilles chinoises, ou «entièrement végétarien». Les cinq sauces du monde, plus ou moins pimentées, sont elles aussi faites maison. Garnis à volonté, de légumes et ou de viandes, crevettes ou tofu, les woks s’emportent ou se dégustent sur place des 15 francs. Enfin, pour éviter trop d’attente il y a une application click & collect: «Incontournable pour monter un restaurant de ce type», affirme l'ambitieux José qui a définitivement la bosse du commerce.