Texte: Urs Heller Photos: Salvatore Vinci

Pour les amateurs de cuisine italienne. Malgré une rotule cassée, qui l'oblige à se déplacer avec des béquilles, le chef Antonio Colaianni ne se départ pas de sa bonne humeur. Et ce méchant accident ne l’a pas empêché d’ouvrir sa trattoria dans le quartier d'Altstetten, à Zurich, avec Marco Però. Dès qu'il sera de nouveau pleinement mobile, il ouvrira également, comme prévu, un restaurant gastronomique et une école de cuisine. En attendant, la carte de sa trattoria propose déjà tout ce que les amateurs de cuisine italienne recherchent, avec des classiques transalpins impeccablement exécutés. Les gastronomes et hommes d'affaires du quartier d'Altstetten, à Zurich, l'ont bien compris, d'autant que les bonnes adresses y sont rares. Grande photo ci-dessus: Alessio Zappia, Antonio Colaianni et Marco Però (de gauche à droite).

Trattoria Freilager TAGLIETELLE PORCINI. Frische Steinpilze mit Tagliatelle Fotografiert am 21.09.2024

Tagliatelles aux cèpes frais.

 
Trattoria Freilager Küchenchef Antonio Colaianni in Aktion, in der Küche, beim Kochen. Fotografiert am 21.09.2024

Équipe de choc: Antonio Colaianni et le chef de cuisine Alessio Zappia.

Trattoria Freilager TIRAMISU Fotografiert am 21.09.2024

Divin: tiramisù préparé devant le client.

Raviolis fourrés au rôti. Ce qui fait la différence, c'est que le chef prépare ses pâtes et ses plats principaux avec le même enthousiasme dans sa trattoria que dans ses restaurants gastronomiques. Et, expérience aidant, il sait ce qui rend les clients heureux. Le brasato, par exemple. Nous retrouvons le rôti braisé dans de magnifiques raviolis, relevés au beurre et à la sauge. On le déguste aussi en plat principal dans le «Menu d'affari», qui propose un brasato de veau, purée de pommes de terre, légumes-racines. La soupe du jour est, elle aussi, excellente, mêlant fenouil au safran et salicornes. Le filet de bar, cuit avec précision, est posé sur un riz aux légumes et au safran. Et pour qui n'a pas envie de brasato, on peut toujours se rabattre sur les raviolis de burrata aux tomates et à la crème de basilic. Ou alors préférer un plat de pâtes à l'accompagnement original, des Maccheroni al ragù di polpo (poulpe).

THE PLACE TO B. La trattoria d'Antonio Colaianni est une adresse incontournable, que ce soit pour un déjeuner rapide ou un dîner plus élaboré. À midi, comme ce sont les menus d'affaires qui dominent, la carte est un peu plus restreinte et le rythme soutenu. Le soir, les clients prennent plus de temps, notamment pour la Rana Pescatrice (lotte) au four ou la Cotoletta di Vitello Burro e Salvia (une côte de veau de 350 grammes, à la sauge). Pour qui aurait plus ou moins faim, les antipasti et les pâtes sont proposés en portions de deux tailles différentes. Et puis, bien entendu, comme dans toute bonne trattoria, il y a les pizzas. Le pizzaïolo, Ivan, cajole son «Lievito Madre», son levain-mère, depuis quatre ans et maîtrise son four, qui monte jusqu'à 380 degrés! Et là encore, pour les petites faims, le pizzaïolo propose toutes ses créations en taille enfant! Note GaultMillau: elle arrive, mais en fin d'année.

 

Created with Sketch.  | The Place to b.

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