Anouch
Au cœur du quartier des banques, cette nouvelle adresse est installée dans une librairie-galerie: déco résolument contemporaine et
cuisine ouverte. C’est à la vue des clients qu’opère la cheffe, Tamara Hussian, au bénéfice d’un beau parcours qui l’a notamment amenée au Clos des Sens, à Annecy. La carte est courte, avec deux menus, dont un «surprise».
Et voici les radis en lamelles fines, déposées sur une mousse au chèvre frais. C’est (très) simple, léger, plein de finesse: le croquant et la puissance de la racine répond à l’onctuosité du fromage. De son côté, la terrine de porc et olive de Kalamata, bien aillée, est très goûteuse. Puis l’omble chevalier bénéficie d’une cuisson parfaite: la chair fond en bouche et les blettes lui apportent une pointe d’amertume idéale.
Le paleron de bœuf cuit quarante-huit heures s’effiloche sous la fourchette; quelques épinards en branche et une purée de sésame confèrent une belle gourmandise à ce plat savoureux.
On apprécie encore la volupté du sablé breton sous sa généreuse crème au citron ou la compote pomme-rhubarbe et sa double crème de la Gruyère.
Si l’on retrouve le talent et la signature de la cheffe, on ne décèle pas encore pleinement les contours du concept de cette adresse qui n’en semble pas moins prometteuse.
Au cœur du quartier des banques, cette nouvelle adresse est installée dans une librairie-galerie: déco résolument contemporaine et
cuisine ouverte. C’est à la vue des clients qu’opère la cheffe, Tamara Hussian, au bénéfice d’un beau parcours qui l’a notamment amenée au Clos des Sens, à Annecy. La carte est courte, avec deux menus, dont un «surprise».
Et voici les radis en lamelles fines, déposées sur une mousse au chèvre frais. C’est (très) simple, léger, plein de finesse: le croquant et la puissance de la racine répond à l’onctuosité du fromage. De son côté, la terrine de porc et olive de Kalamata, bien aillée, est très goûteuse. Puis l’omble chevalier bénéficie d’une cuisson parfaite: la chair fond en bouche et les blettes lui apportent une pointe d’amertume idéale.
Le paleron de bœuf cuit quarante-huit heures s’effiloche sous la fourchette; quelques épinards en branche et une purée de sésame confèrent une belle gourmandise à ce plat savoureux.
On apprécie encore la volupté du sablé breton sous sa généreuse crème au citron ou la compote pomme-rhubarbe et sa double crème de la Gruyère.
Si l’on retrouve le talent et la signature de la cheffe, on ne décèle pas encore pleinement les contours du concept de cette adresse qui n’en semble pas moins prometteuse.