La Table de L'Ours
Le paisible village de Prêles, niché au-dessus du lac de Bienne, offre une vue magnifique sur les Alpes par temps clair. Au cœur de ce bel écrin se trouve La Table de l’Ours, une adresse prometteuse tenue depuis le printemps 2022 par le jeune couple Cécile et Manuel Hotz. Elle est boulangère et produit le délicieux pain au levain qui accompagne les mets. D’ailleurs, ici, tout est bienfaisant et on en ressort heureux! L’ambiance, le décor, le personnel sont chaleureux et agréables. Le service est d’une qualité rare, efficace et rythmé. A la carte, en début d’année, le choix s’articule autour de deux menus: «Inspiration» et «Signature». Ce dernier débute par un trio de délicats amuse-bouches en format minuscule mais aux saveurs majuscules, taco, macaron et origami de radis. Arrive ensuite du céleri pomme enroulé en lamelles, délicatement posé sur une brunoise de céleri-branche, nappé d’un beurre blanc au miso et agrémenté de groseilles confites. Puis les fins agnolotti aux poireaux coiffés d’une crème d’oignons se parent d’un consommé à l’oignon également et de quelques miettes de boule de Belp, un fromage très dur enrobé de poivre, notamment. Le coup du milieu arrive telle une énigme: il s’agit de deviner l’ingrédient principal d’un sorbet et des baies qui l’accompagnent. Si la mandarine est plutôt facile à isoler, l’argousier est moins évident. C’est alors qu’arrive le canard d’Appenzell, prodigieux. Tendre, rosé, goûteux, le magret partage la vedette avec une réduction voluptueuse, des salsifis, des baies d’argousier et un chutney à la mandarine. Le fromage se décline en une émulsion de raclette et sa chips de pomme de terre déshydratée. Le repas se termine par un yogourt glacé, coiffé d’une chips de topinambour et d’un aromatique lit de grué de cacao et café, noisettes torréfiées.
Voilà une démonstration culinaire épatante.
Le paisible village de Prêles, niché au-dessus du lac de Bienne, offre une vue magnifique sur les Alpes par temps clair. Au cœur de ce bel écrin se trouve La Table de l’Ours, une adresse prometteuse tenue depuis le printemps 2022 par le jeune couple Cécile et Manuel Hotz. Elle est boulangère et produit le délicieux pain au levain qui accompagne les mets. D’ailleurs, ici, tout est bienfaisant et on en ressort heureux! L’ambiance, le décor, le personnel sont chaleureux et agréables. Le service est d’une qualité rare, efficace et rythmé. A la carte, en début d’année, le choix s’articule autour de deux menus: «Inspiration» et «Signature». Ce dernier débute par un trio de délicats amuse-bouches en format minuscule mais aux saveurs majuscules, taco, macaron et origami de radis. Arrive ensuite du céleri pomme enroulé en lamelles, délicatement posé sur une brunoise de céleri-branche, nappé d’un beurre blanc au miso et agrémenté de groseilles confites. Puis les fins agnolotti aux poireaux coiffés d’une crème d’oignons se parent d’un consommé à l’oignon également et de quelques miettes de boule de Belp, un fromage très dur enrobé de poivre, notamment. Le coup du milieu arrive telle une énigme: il s’agit de deviner l’ingrédient principal d’un sorbet et des baies qui l’accompagnent. Si la mandarine est plutôt facile à isoler, l’argousier est moins évident. C’est alors qu’arrive le canard d’Appenzell, prodigieux. Tendre, rosé, goûteux, le magret partage la vedette avec une réduction voluptueuse, des salsifis, des baies d’argousier et un chutney à la mandarine. Le fromage se décline en une émulsion de raclette et sa chips de pomme de terre déshydratée. Le repas se termine par un yogourt glacé, coiffé d’une chips de topinambour et d’un aromatique lit de grué de cacao et café, noisettes torréfiées.
Voilà une démonstration culinaire épatante.