Le Floris
Après quelques tentatives plus ou moins convaincantes, la famille Roques, propriétaire du Floris, a confié les cuisines à Valentin Poirier. Le jeune chef qui a fait ses débuts chez l’emblématique Claude Legras (quarante ans de maison, dont vingt-huit aux commandes, 17/20) revient donc à la maison après un passage de trois ans en Polynésie. Le restaurant se décline en trois espaces: la véranda bistronomique, toute neuve, qui offre une vue époustouflante sur le Léman, un bar lounge, où l’on s’installe dans de confortables canapés pour siroter un cocktail maison en regardant le somptueux coucher de soleil, et un jardin en plein air, ouvert du vendredi au dimanche, véritable havre de paix où l’on déguste les mets d’une très courte carte aux prix sympathiques. Le menu déroute un peu par son éclectisme, allant du burger abordable au caviar, en passant par des inspirations des quatre coins du monde. C'est ainsi que l'on se promène en Inde avec des cheese naans au yogourt épicé, sumac et coriandre, au Japon avec de gourmandes brochettes de poulet yakitori, en Chine avec de délicieux et roboratifs baos, petits pains cuits à la vapeur généreusement farcis de bœuf effiloché, ou encore au Pérou avec un succulent ceviche de féra au leche de tigre. Les produits locaux ne sont pas oubliés, avec les filets de perche du Léman. Puis il y a ces quenelles de brochet, légères, mais posées sur une galette de riz sans intérêt. Le carré d'agneau d'Alpstein souligné d’un magnifique jus corsé servi à part aurait mérité une cuisson plus courte et un accompagnement plus pertinent que cette purée de petits pois insipide. Côté desserts, le moelleux au chocolat, cœur praliné feuillantine et glace à la vanille, est aussi généreux que régressif. Et la pêche rôtie, accompagnée d’un sorbet à la verveine très discrètement parfumé, s’ennuie un peu sur son sablé breton ramolli par le gaspacho. Service jeune et aimable, quoiqu’un peu guindé.
Après quelques tentatives plus ou moins convaincantes, la famille Roques, propriétaire du Floris, a confié les cuisines à Valentin Poirier. Le jeune chef qui a fait ses débuts chez l’emblématique Claude Legras (quarante ans de maison, dont vingt-huit aux commandes, 17/20) revient donc à la maison après un passage de trois ans en Polynésie. Le restaurant se décline en trois espaces: la véranda bistronomique, toute neuve, qui offre une vue époustouflante sur le Léman, un bar lounge, où l’on s’installe dans de confortables canapés pour siroter un cocktail maison en regardant le somptueux coucher de soleil, et un jardin en plein air, ouvert du vendredi au dimanche, véritable havre de paix où l’on déguste les mets d’une très courte carte aux prix sympathiques. Le menu déroute un peu par son éclectisme, allant du burger abordable au caviar, en passant par des inspirations des quatre coins du monde. C'est ainsi que l'on se promène en Inde avec des cheese naans au yogourt épicé, sumac et coriandre, au Japon avec de gourmandes brochettes de poulet yakitori, en Chine avec de délicieux et roboratifs baos, petits pains cuits à la vapeur généreusement farcis de bœuf effiloché, ou encore au Pérou avec un succulent ceviche de féra au leche de tigre. Les produits locaux ne sont pas oubliés, avec les filets de perche du Léman. Puis il y a ces quenelles de brochet, légères, mais posées sur une galette de riz sans intérêt. Le carré d'agneau d'Alpstein souligné d’un magnifique jus corsé servi à part aurait mérité une cuisson plus courte et un accompagnement plus pertinent que cette purée de petits pois insipide. Côté desserts, le moelleux au chocolat, cœur praliné feuillantine et glace à la vanille, est aussi généreux que régressif. Et la pêche rôtie, accompagnée d’un sorbet à la verveine très discrètement parfumé, s’ennuie un peu sur son sablé breton ramolli par le gaspacho. Service jeune et aimable, quoiqu’un peu guindé.