Le Petit Manoir
En bordure de route, la situation du Petit Manoir, à Morges, ne fait a priori pas rêver. Pourtant, à l’arrière de cette imposante hostellerie aux salles XVIIIe pleines de charme, c’est dans un écrin de verdure que l’on s’attable en été, entre labyrinthe de buis, arbres et grande tente «de style berbère».
Formé à Londres et à Cannes, le chef Thomas Bongrand glisse dans ses assiettes des inspirations insulaires, Tahiti et Maurice en tête. Les gyozas aux gambas et légumes, relevés de citronnelle et de gingembre sont plaisants. La tomate-mozzarella revisitée décline une légère et délicieuse espuma de burrata et un pesto à l’ail des ours. Et si l’œuf parfait aux asperges blanches est un peu faible en cuisson, les tarifs plutôt sévères de ces entrées n’incitent pas à la compréhension.
On poursuit avec la tagliata de bœuf. Cette fois, la cuisson est parfaite. La viande se pare d’un intense jus et de pommes grenailles, simples mais délicieuses. De son côté, l’excellent agneau confit en cannelloni d’aubergine nous fait voyager au Moyen-Orient, accompagné de son boulgour, de sa sauce chimichurri et de son jus corsé. Pour finir, on se délecte de cette pomme tiède façon tatin servie avec un divin caramel au beurre salé, une glace vanille-tonka et un sablé breton juste cuit: à se damner!
En bordure de route, la situation du Petit Manoir, à Morges, ne fait a priori pas rêver. Pourtant, à l’arrière de cette imposante hostellerie aux salles XVIIIe pleines de charme, c’est dans un écrin de verdure que l’on s’attable en été, entre labyrinthe de buis, arbres et grande tente «de style berbère».
Formé à Londres et à Cannes, le chef Thomas Bongrand glisse dans ses assiettes des inspirations insulaires, Tahiti et Maurice en tête. Les gyozas aux gambas et légumes, relevés de citronnelle et de gingembre sont plaisants. La tomate-mozzarella revisitée décline une légère et délicieuse espuma de burrata et un pesto à l’ail des ours. Et si l’œuf parfait aux asperges blanches est un peu faible en cuisson, les tarifs plutôt sévères de ces entrées n’incitent pas à la compréhension.
On poursuit avec la tagliata de bœuf. Cette fois, la cuisson est parfaite. La viande se pare d’un intense jus et de pommes grenailles, simples mais délicieuses. De son côté, l’excellent agneau confit en cannelloni d’aubergine nous fait voyager au Moyen-Orient, accompagné de son boulgour, de sa sauce chimichurri et de son jus corsé. Pour finir, on se délecte de cette pomme tiède façon tatin servie avec un divin caramel au beurre salé, une glace vanille-tonka et un sablé breton juste cuit: à se damner!