Un resto genevois pour les Genevois. Julien et Edouardo. Après un démarrage difficile – le restaurant ayant ouvert ses portes juste avant la pandémie –, le Jules Edouard, idéalement situé à quelques pas de la gare, aux abords du quartier des Grottes, a su conquérir le cœur des Genevois en l’espace de quelques années. Aujourd'hui, on y vient des quatre coins de la ville pour partager des moments conviviaux, en famille ou entre amis, dans ce bistrot créatif. «Mon rêve était d'ouvrir un restaurant genevois pour les Genevois. Le nom Jules Edouard évoque un bistrot traditionnel, et il sonne bien. Et, petite anecdote, mon associé et moi nous appelons Julien et Edouardo», confie le volubile Edouardo, à la tête de l’établissement. Le restaurant dispose d’une vaste terrasse conviviale, où de grandes tables en bois sont entourées de verdure, offrant un espace ensoleillé par beau temps. À l’intérieur, la décoration boisée, colorée et chaleureuse rappelle l’atmosphère tropicale des adresses en bord de mer, tandis que le mobilier confortable de bistrot ajoute une note d'élégance à ce lieu accueillant. (Grande photo ci-dessus : à gauche, le tiradito ; à droite, un délicieux pisco sour)
La grande salle du restaurant Jules Edouard, chaleureuse et conviviale.
Cuisine exotique. Au Jules Edouard, on se régale d'une cuisine péruvienne moderne et pleine de fraîcheur. Les recettes traditionnelles sont astucieusement revisitées grâce à des associations de saveurs originales qui modernisent le tout. Parmi les incontournables, les spécialités crues se distinguent par leur intensité gustative, avec un bel assortiment de tiraditos et ceviches. On retient notamment le tiradito de Saint-Jacques, subtilement relevé de gingembre, ainsi que le ceviche de daurade généreusement arrosé de leche de tigre, garni de chicharrón de calamar, de savoureux calamars frits. Plus audacieux encore, le ceviche aux champignons, rehaussé de céleri et de gingembre, surprend par sa fraîcheur et son originalité.
Dans un autre registre, le chicharrón de chancho, un porc croustillant mariné, s’accompagne de sauces créoles et épicées, offrant un clin d’œil à la cuisine «chifa», influencée par la communauté chinoise immigrée au Pérou. Attention à ne pas confondre avec la cuisine «nikkei», plus connue, inspirée par la communauté japonaise du Pérou. Pour finir en beauté, difficile de résister au lomo saltado, un grand classique péruvien. Ici, il est servi généreusement avec du riz et des frites, comme le veut la tradition. Un plat réconfortant, à la fois simple et délicieux.
L' aji de Poulet du Jules Edouard, soit de l'émincé de poulet et sa crème d'aji (panca, mirasol et amarillo), noix de pécan et olives.
Le tiradito rouge de saumon cru mariné, avec tamarin et gingembre.
Le généreux ceviche de daurade au leche de tigre (classique), surmonté ici de chicharrón de calamar, soit des petits calamars frits.
Le bar caché. Et pour continuer à surprendre ses fidèles épicuriens, tout en explorant de nouvelles saveurs, le Jules Edouard se lance dans une aventure culinaire en Asie du Sud-Est, plus précisément en Thaïlande. «Ces saveurs s’harmonisent parfaitement avec les influences asiatiques déjà présentes dans la gastronomie péruvienne», explique Eduardo. Parmi les propositions exotiques, on retrouve le filet de maigre «Bangkok», sublimé par un curry vert à la sauce Jules-Edouard, ou encore la croquante salade «d’Edouard», composée de concombres, papaye et cacahuètes. Une autre incontournable, la salade «Jules», associe du bœuf mariné, du chou cru, des noix de pécan et une sauce hoisin pour une explosion de saveurs. Et pour prolonger la soirée dans une ambiance festive, n’oubliez pas de passer par le Joy Secret Bar, où cocktails et musique entraînante vous attendent jusqu’au bout de la nuit!
Le Jules Edouard
Rue du Grand-Pré 2
1202 Genève
Horaires:
Lundi - jeudi: 12h -14h / 18h - 00h
Vendredi: 12h -14h / 18h - 2h
Samedi:18h - 02h
Photos: Jules Edouard & Nouhad Monpays
