Photos: Art Creacom & Nouhad Monpays
Post tenebras Lux… Après le Covid, Morad El Hajjaji a revu sa copie: «J’ai décidé de fermer le Kasbar (son autre restaurant de spécialités marocaine, situé juste à côté) pour tout miser sur l’Inda Bar. Il faut savoir se renouveler régulièrement pour continuer à plaire». Morad a donc réuni les deux établissements pour en faire un seul grand restaurant (90 places!). L’Inda Bar a rouvert ses portes avec un décor plus élégant, mais Morad précise, «La déco est certes chic et très travaillée, mais notre objectif est surtout de continuer à faire plaisir sans prétention et en toute décontraction». Combo gagnant! Depuis sa récente réouverture, le restaurant fait déjà carton plein.
Ambiance festive. En plus d’un nouveau décor, le restaurant de la rue Henri Blanvalet, accueillera désormais un DJ pour des soirées toujours plus endiablées. Les cocktails pensés par Gillian Dupuis, le mixologiste de l’équipe, ajoutent une touche supplémentaire à l’ambiance de fête. Et pour les afficionados du vin, de jolis flacons sont rangés dans la cave vitrée. Morad, passionné d’œnologie, a déjà réuni quelques 350 références allant de la Romanée-conti, à des crus signés Gantenbein ou Tatasciore, mais aussi des flacons plus accessibles dont de belles propositions aux verres (Domaine des Balisiers,Jean-Pierre Pellegrin, et Marie-Thérèse Chappaz). Et pour assurer des mariages mets-vins aux parfums voyageurs, un sommelier, Victor Courtot, a été engagé.
Ambition culinaire: «Désormais on se focalise sur quatre entrées, quatre plats, deux curry et quelques nans, avec une carte qui tourne régulièrement, des produits locaux, de la finesse et de la surprise», explique Morad. Le chef Abbal Singg a aussi un nouveau tandoor à charbon qui apporte un goût fumé très agréable à ses cuissons. On découvre les entrées de la carte signées Maverick Maublanc: les gambas 75 marinées aux dix épices, un tartare de thon hyper frais ou encore une aubergine au tahini (crème de sésame), tamarin, grenade et pistache. Puis en plats, il y a d’excellentes noix de Saint-Jacques en croûte d’épices, ou la réconfortante volaille tikka. L’élégant chou-fleur rôti au tandoor est servi avec sa sauce korma et de la burrata. Pour les moins audacieux, les classiques paneer tikka masala ou le butter chicken et thalis restent à la carte certains midis. Et côté desserts, Sylvain Roux, le nouveau chef pâtissier, fait des merveilles.
_
Inda Bar
Rue Henri-Blanvalet 23
1207 Genève
022 700 79 50
Horaires:
Mardi - samedi: 12h - 14h30, 18h30 - 2h