Top Ten

Là-haut, sur les hauteurs de la station, le panorama est à couper le souffle. Yannick Crepaux (17/20), le chef de cuisine, et Michele Paganini, son maître d’hôtel complice, nous y emmènent en voyage. Les tranches de filet de bœuf wagyu sont parfaitement cuites et dialoguent avec un miraculeux crémeux au céleri. Céleri que l’on retrouve aussi en billes fondantes aux notes de poivre de Sarawak. Une réussite.
Ouvert midi et soir.

Le chef Mariano Buda (16/20) puise son inspiration dans le terroir local. Deux fois par semaine, il se rend chez les Roduit, à Fully, pour y dénicher les meilleurs fruits et légumes bios de saison. Il confectionne son propre pain avec les farines du Grand Entremont, qu’il accompagne d’huile d’olive de sa famille dans les Abruzzes et de beurre de la Laiterie d’Orsières. Les poissons proviennent exclusivement du lac; viandes et volailles des meilleurs élevages suisses.
Ouvert midi et soir.

Aller à la Pinte des Mossettes (16/20) est un choix – on n’y arrive pas par hasard – et c’est un choix gourmand diablement heureux! Nicolas Darnauguilhem a trouvé là un cadre et une nature à sa mesure qui lui permettent, selon ses propres termes, de proposer une vision paysanne et contemporaine de la cuisine. Il y travaille des produits de proximité bruts et entiers qui sont valorisés au maximum et, pour le reste, son jardin et la nature environnante se chargent de lui fournir les herbes et aromates qui ponctuent sa cuisine créative.
Ouvert le midi.

Kaiichi Arimoto (16/20) est un chef d’origine japonaise qui a grandi à Fribourg et qui a appris son métier aux côtés de grands chefs notés de 17 à 19/20: chez Pierrot Ayer au Pérolles, chez Pierrick Suter à Lucens, chez Alain Bächler aux Trois Tours et chez Peter Knogl au Cheval Blanc à Bâle. A l’évidence, ces rencontres lui ont permis d’acquérir un savoir-faire d’une rare richesse. Et cela se sent dès l’amuse-bouche du menu unique qu’il propose dans son bien nommé Sommet.
Ouvert le midi.

C’est aux abords de Delémont, dans un écrin de verdure sobrement et élégamment rénové, que rayonne le Soleil de Clément Bourgeois (16/20). L’ancien chef de Georges Wenger (18/20) y a trouvé sa place, d’où il se fait une belle renommée dans le paysage gastronomique de l’Arc jurassien. Sur la terrasse au vert, où trône un herbier, ou en salle, l’ambiance est conviviale et le service attentionné. La carte, elle, fait honneur au terroir.
Ouvert le midi.

Dans ce restaurant de poche (16/20) au cœur de Lavaux ou sur la petite terrasse qui le jouxte, le chef Denis Velen travaille seul, et on ne vient pas chez lui pour manger en vitesse puisque les assiettes sortent du passe à son rythme. Dans les assiettes justement, on découvre une cuisine signature inventive, parfois même avant-gardiste.
Ouvert le midi.