Texte: Daniel Böniger
UN CHEF (18/20), UN SHOW CULINAIRE, UN BRUNCH… Les 9 et 10 septembre prochains, le Gault-Millau Channel vous emmène à Zurich pour un week-end exclusif et gourmand. Au programme, une visite-découverte de la trépidante cité et de ses spots gastronomiques. Le tout avec pour guide un grand chef vaudois: à la tête des cuisines du célèbre Baur au Lac, Laurent Eperon a culminé à 18 points pendant des années, mais il vient de quitter ce palace pour passer dans l’événementiel. C’est lui qui nous guidera donc hors des sentiers battus zurichois pour nous faire découvrir les multiples facettes de la bouillonnante cité qu’il connaît comme sa poche. Le soir, il a même organisé un show culinaire. Et le dimanche matin, après une nuit douillette dans un élégant hôtel au cœur de la vieille-ville, ce sera brunch dans le plus tendance des restos turcs de la ville, l'incontournable Gül d'Elif Oskan. Les inscriptions sont ouvertes… mais le nombre de places est limité à 14.
Programme du week-end 9-10 septembre avec Laurent Eperon, ex-chef romand 18/20 du Baur au Lac
- Découverte des spots gourmands et secrets de Zurich
- Cours de cuisine
- Nuitée à l’Hôtel Seidenhof Zurich
- Show culinaire durant la soirée du samedi soir
- Brunch le dimanche matin au tendance Gül d’Elif Oskan
- Prix: 490 francs par personne tout compris!
ZURICH, UN COUP DE COEUR. Pourquoi choisir Eperon comme guide? Parce qu’il est vaudois d’abord, et qu’il est un passionné de la ville des bords de la Limmat. Après de multiples séjours professionnels entre Singapour, Paris (au Ritz, chez Michel Roth), Madagascar, le Pérou ou encore la Nouvelle-Zélande, il a posé ses valises à Zurich en 1995. Il est engagé au prestigieux Dolder, le palace qui domine la ville. Trois ans plus tard, il passe au tout aussi légendaire Hôtel Baur au Lac, au centre-ville. C’est là qu’il obtient ses 18 points au GaultMillau. «Au fil du temps, Zurich est devenu mon terrain de jeu culinaire», explique le chef, 47 ans, devenu chef événementiel. En fait, il est tombé amoureux de Zurich. Et le voyage que GaultMillau a concocté pour vous avec Zurich Tourismus va le révéler. Suivons-le!
DES GRILLADES AU BORD DU LAC. Car l’épicurien Laurent Eperon ne se contente pas de s’attabler dans les restaurants de ses collègues étoilés, comme Heiko Nieder, Rico Zandonella ou Stefan Heilemann: «Bien sûr, il m'arrive de boire une coupe de champagne avec eux en cuisine», sourit le chef vaudois, «Mais ces grands restaurants sont complets chaque soir!» Du coup, Laurent préfère s’intéresser aux «off-spots»: de la grande prairie au bord du lac de Wollishofen où il se baigne le dimanche avec des amis et où il grille volontiers un poisson entier au barbecue public au Bederhof où l'escalope viennoise est excellente. On le voit aussi une bière à la main au Reithalle de la Gessnerallee ou à l'El Lokal.
OEUVRES D’ART ET MOUSSE AU CHOCOLAT. Eperon le sait, à Zurich, on peut déguster des cuisines du monde entier, à tous les prix, de l'élégant bar de l'Igniv dans la vieille-ville, au snack-bar Riviera à Bellevue: «La saucisse à griller y est délicieuse!» lance le chef qui adore aussi le solide cordon bleu du Muggenbühl, ou le canard rôti de la Kronenhalle, dont il ne manque jamais de commander la mousse au chocolat en dessert. Il la mange en admirant les œuvres d’art qui rendent unique cet établissement, dont certaines valent des millions.
SANGRIA À TROIS MINUTES DE LA PARADEPLATZ. Laurent Eperon a toujours eu un faible pour l'art. Autrefois, il fréquentait le cinéma Uto, parce qu'on y projetait des films français: «Les antiques chaises pliantes ont un certain cachet!». Puis il y a le «Milieu», un bar à l’architecture unique du quartier animé de la Langstrasse à Zurich, avec son sol rose et ses carreaux de faïence blancs. Ou encore le Belcafé à Bellevue. Le chef aime aussi se promener dans le nouveau jardin botanique du quartier branché de Seefeld ou dans l'ancien, non loin de la Bahnhofstrasse, idéal pour une petite sieste.
VIN BLANC À LA FONTAINE DE LA MÜNSTERPLATZ. Dernière conseil d’initiés que même les Zurichois de souche ne connaissent pas: «Regardez bien la magnifique fontaine au milieu de la Münsterplatz: elle a deux robinets, et à chaque Sechseläuten - la grande fête du printemps - c’est du vin blanc qui sort du plus petit...».
Photos: Thomas Buchwalder, Pascal Grob, HO, Charles Seiler