Être « Cave de l’année », qu’est-ce que ça veut dire ?
Il s’agit du prix le plus élevé décerné par le Grand Prix du Vin Suisse : une vraie consécration ! Car il ne récompense pas un seul vin, mais toute notre gamme de vins.
Et cette gamme, comment est-ce qu’elle se présente ?
Nous produisons 220 vins avec 29 cépages de 300 vignerons. C’est avec le chasselas que nous avons remporté le premier et le deuxième prix. C’est génial, car le chasselas, c’est le vin suisse par excellence !
Pourtant les vins de La Côte n’ont pas toujours eu bonne réputation…pourquoi ?
C’est vrai. Ce prix est d’autant plus important. Car La Côte a beaucoup d’atouts. Mais ce déficit de réputation date d’avant les limitations de récolte. De nos jours la situation a complètement changé. Ainsi, notre doral a aussi remporté une médaille d’or. Et sur les trois caves vaudoises qui ont obtenu le titre de « Cave de l’année », toutes sont sur La Côte.
On lit dans la presse que le vin suisse peine à s’écouler, un tel prix peut-il avoir un effet ?
Bien sûr, c’est un message positif pour les consommateurs comme pour les professionnels. Et ça a un effet sur les ventes. Nous l’avons constaté d’autres années: dès qu’un vin est médaillé, le public s’y intéresse.
Et pour fêter cette consécration, qu’avez-vous bu ?
Du Coteau d’Aubonne, mais surtout du mousseux que nous produisons : un chardonnay blanc de blanc, l’Auguste Chevalley, vin de fête par excellence !