Texte: Knut Schwander Photo: Julie de Tribolet

Vous venez de l’apprendre, vous êtes «Découverte de l’année» en Suisse romande du GaultMillau Suisse. Qu’est-ce que ça vous fait?

Sarah et moi venons d’arriver en Suisse et on travaille dur. Alors on est vraiment très contents d’entrer dans le guide. Et on a donc d’autant plus hâte de reprendre le travail quand nous pourrons rouvrir.

 

N’est-ce pas un peu frustrant d’obtenir un prix alors que le restaurant est fermé?

Oui, c’est frustrant, bien sûr. Mais en même temps, ça nous laisse le temps de réfléchir. De toute façon, il faut aller de l’avant.

 

Est-ce qu’une distinction comme celle que vous venez de recevoir va induire des changements?

Oui, certainement, car c’est un coup de projecteur. Ça nous met en confiance pour la suite. Car il ne faut pas oublier que nous sommes arrivés il y a quatre mois et qu’on a travaillé deux mois… La fermeture nous permet de découvrir des paysages et des producteurs presque tous les jours. Automatiquement, cela va entraîner une évolution de la cuisine.

 

Quelles sont vos dernières découvertes en Suisse?

Il y a deux jours, nous sommes allés voir Niels Rodin, le fameux producteur d’agrumes de La Côte. Nous avons découvert des produits incroyables, qui sont une source d’inspiration. Ah, et puis il y a ce producteur de miso suisse! Un produit qui s’accorde très bien avec notre cuisine, qui intègre des éléments d’Asie.

 

Et quels sont vos projets?

Rouvrir! Puis mettre la Suisse à l’honneur et préparer les fêtes de fin d’année. Mais je dois dire que je suis très content: depuis que nous sommes là, le restaurant affiche régulièrement complet et les retours de la clientèle sont très bons. De manière générale, nous avons bénéficié d’un accueil très chaleureux en Suisse, aussi bien au restaurant qu’en privé.