Photos: Kumo
Ouverture en fanfare. Sirop de feuilles de shiso, hot-dog au poulpe, cocktails au whisky japonais… Le menu du nouveau Kumo, à la gare de Bulle, sort de l’ordinaire. Ouvert le 26 octobre, c’est la dernière œuvre de Léonard Gamba et Benoît Waber, plus connus sous le nom de Ben&Léo. Car après avoir fermé le Café de la Fonderie (ex-14/20) à Fribourg en avril dernier, les deux chefs et amis sont de nouveau en piste. «La soirée d’ouverture était fantastique, sourit Ben. Après une année et demie à travailler sur ce projet, cela fait plaisir de voir que les gens nous suivent.» Dans une ville qui se profile de plus en plus comme destination gastronomique, un établissement moderne aux airs asiatiques manquait.
Le nouveau Kumo, à Bulle, est ouvert tous les jours, midi et soir.
Au menu notamment, des ramens en versions végétarienne, au poulet, au boeuf...
Cuisine sur-mesure. Surfant sur le succès de leur Kumo fribourgeois, les anciens animateurs de l’émission «Bon App!» sur la RTS n’ont cependant pas «simplement» copié le même concept. Ils ont même pu construire les locaux de A à Z, même la cuisine: «En partant de zéro, on peut optimiser le travail aux fourneaux, mais aussi et surtout le lien entre la cuisine et le service, explique Ben. Aujourd’hui, plutôt que travailler plus vite, nos employés communiquent mieux et cela se voit sur le résultat final auprès des clients.»
Ben&Léo: stop ou encore? Pour accompagner le kimchi maison, les tantanmen au boeuf, les toriniku au poulet (deux sortes de ramen) et autres baos maison végétariens, Ben et Léo ont fait appel à Luca Margnini, le barman du Barrio (l’un des autres restaurants du duo, à Fribourg), pour créer une carte de cocktails courte mais qualitative . Ben, lui, a dégoté les vins et sakés: au rosé de Thierry Constantin (VS) répondent deux vins des Frères Simonet (Vully, FR), des vins rouges d’Italie et des sakés originaux. La suite pour le duo fribourgeois? «Commencer par profiter de l’ouverture et gérer tous les petits couacs (rires), répond Ben. Puis, se reposer un peu avant de peut-être imaginer autre chose dans une année…»
