Cuisine extraordinaire. «Je n’ai jamais vu une cuisine aussi bien agencée!» se réjouit David Alessandria, 38 ans, qui s’apprête à reprendre les fourneaux de la Clinique La Prairie, à Clarens. Il y disposera d’une brigade de 12 collaborateurs (mais ce n’est que la version réduite, covid oblige) et explorera un nouvel univers, celui de la cuisine diététique. «La cuisine santé, c’est l’avenir», affirme le talentueux chef originaire de Chambéry, formé dans des tables étoilées en Belgique et au Luxembourg, avant de gagner points et toques dans les restaurants d’application des deux principales écoles hôtelières de l’arc lémanique, à Lausanne et à Glion.
Changer de monde. «Comme l’a relevé le COO de Sommet Education, ce n’est pas Stéphane Décotterd qui me fait partir, explique David Alessandria. C’est plutôt mon départ qui a lancé la réflexion sur l’avenir du Bellevue.» Après quatre ans, David Alessandria avait envie de découvrir un nouveau pan de la cuisine gastronomique. «C’est pourquoi, au printemps, j’avais décidé de partir.» Il faut dire que l’ambitieux cuisinier, père de trois enfants et habitué à gravir les échelons des podiums des prestigieux concours culinaires (Prosper Montagné, Masse, Championnat du monde), caresse un autre projet: «Je prépare le MOF (ndlr: Meilleur Ouvrier de France). Or, à La Prairie, ils me suivent pour cela, ça a été déterminant.» En attendant, les patients de la Clinique La Prairie peuvent se réjouir: leur confort culinaire est entre les meilleures mains. «Quand à Stéphane Décotterd et à ses brigades, je leur souhaite plein succès avec le nouveau projet qu’ils mettront en place à Glion», conclut David Alessandria.
