Texte: Knut Schwander Photos: Sedrik Nemeth
«Ça va mieux!» lance Didier de Courten, souriant et apparemment ravi à l’issue du premier service en terrasse de son nouveau concept. Et d’ajouter avec humour en parlant de sa brigade: «On ne sait jamais s’ils savent encore travailler, après tout ce temps.» Mais à l’évidence, les deux jours de mise en place ont porté leurs fruits. En milieu d’après-midi, la terrasse – heureusement ensoleillée – affiche encore complet!
Redécouverte. «C’est comme si les clients redécouvraient le restaurant. Ils sont sincèrement enthousiastes», se réjouit Didier de Courten, qui n’a jamais entendu autant de mercis. «Les collaborateurs et les clients ont le sourire: c’est magnifique, car c’est ce qui est valorisant dans ce métier.» Pour lui, c’est carrément «une renaissance».
Formule réduite. Pour l’instant, sa formule reste encore réduite. A midi, en terrasse, c’est un menu de trois plats, précédés d’un amuse-bouche. Exemple de ce premier jour: raviole aux morilles, agneau du Haut-Valais et dessert aux fraises et à la reine-des-prés. Le soir, tant que les températures extérieures ne permettront pas de manger le grand menu, c’est aux clients de l’hôtel qu’il sera réservé. Mais Alain Berset vient de l’annoncer: le Conseil fédéral pense laisser les restaurants rouvrir fin mai…
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L’Atelier gourmand de Didier de Courten
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