Poire-star pour star-chef. Star de la Bénichon, en conserve dans toutes les bonnes épiceries romandes et en appellation d’origine contrôlée depuis 2007: vous l’aurez reconnue, il s’agit de la poire à Botzi. Si on la consomme majoritairement en automne, le fruit le plus connu du canton de Fribourg fait l’actualité ces jours-ci. Ou plutôt la Confrérie éponyme. Car oui, il existe une «Confrérie de la poire à Botzi»! Ses plus de cent-dix membres défendent l’identité de cette spécialité, sa production, et encouragent l'utilisation sous toutes les formes de ce fruit traditionnel du patrimoine culinaire fribourgeois. Samedi un nouvel ambassadeur, pas inconnu des amateurs de gastronomie est entré dans les rangs de la confrérie: Guy Savoy.
À gauche, Pierrot Ayer, président du jury du «Mérite culinaire» de la Confrérie, accueille Guy Savoy (en blanc) dans la Confrérie de la poire à Botzi.
La réception a réuni une septantaine de membre de la confrérie dans le restaurant «Monnaie de Paris», dans le 17ème arrondissement de la Ville Lumière.
Des chefs qui s’investissent. C’est notamment Pierrot Ayer, patron du Pérolles (17/20) à Fribourg et président du jury du «Mérite culinaire» de la Confrérie, qui a souhaité introniser dans la congrégation le chef parisien aux trois étoiles et aux cinq toques, dont le restaurant parisien a été classé cinq fois «Meilleur restaurant du monde» par La Liste: «C’est une histoire d’amitié, de passion commune et de partage de valeurs. Guy est originaire de la région fribourgeoise, il aime cette région et ses produits: c’est naturellement que je lui ai proposé de nous rejoindre.» À l’instar de Pierrick Suter (17/20 à Lucens) ou Alain Bächler (ex-18/20 à Bourguillon), c’est un grand cuisinier de plus qui entre dans les rangs de la confrérie. Encore une fois, Pierrot Ayer frappe fort!
