Grand raout. Vingt-sept producteurs de gin suisse réunis: c'est pratiquement la moitié que compte tout le pays. Dans ces conditions, le Gin Fest devient immédiatement «le plus gros événement en matière de gin en Suisse romande», assure Renaud Meichtry, organisateur du festival qui se tient à la Brasserie de Montbenon (dont il est un des associés) le samedi 18 mai.
Beaux programmes. L'événement se veut un lieu de rencontre pour tous les amoureux du gin, producteurs, amateurs, mais aussi pour les curieux de passage. On pourra ainsi déguster tous les gins de son choix, au gré des rencontres et des histoires. Et des histoires, il y en aura. «Le gin est un produit de terroir», détaille Renaud Meichtry, chaque producteur y allant de ses petits ajouts personnels: bourgons de sapin, pives, herbes des montagnes…autant de façons de mettre une touche alpine dans ce spiritueux à la dominante de genièvre apparue en Hollande au XVIIe siècle.
Foisonnement. S'il existe plusieurs styles de gins bien différents, Renaud Meichtry suggère aux amateurs de gin tonic de commencer la dégustation par un gin de type London dry gin, à la dominante de baies de genèvrier. A l'inverse, ceux qui préfèrent quelque chose plus doux s'orienteront vers un new western gin, dans lequel le fruit contraste avec le côté herbacé. Et pourquoi pas un yellow gin, vieilli en barrique et développant de belles notes boisées…
