«Excellence et durabilité». Y a-t-il du grabuge dans le monde feutré des hôtels? Le Villars Palace, l'un des établissements de haut standing de la station, a annoncé ce 16 janvier la venue d'un nouveau directeur général, Eric Favre, qui en assure la gestion via la société AMS Prestige. «AMS Prestige partage l’engagement du Villars Palace en faveur de l’excellence et de la durabilité», écrit l'hôtel dans un communiqué. Avant de louer les actions de Jean-Yves Blatt, son prédécesseur, dont les «contributions ont marqué durablement l’établissement et continueront d’inspirer l’équipe dans cette nouvelle ère.»
(Grande photo ci-dessus: le Villars Palace et le nouveau directeur général Eric Favre)
Secret en coulisses. Si les compétences d'Eric Favre ne font guère de doute (on l'a vu passer par de prestigieuses adresses de luxe dont The Alpina Gstaad, le Richemond Genève ou encore le Mirador Resort & Spa au Mont-Pèlerin), on peut néanmoins s'interroger sur ce qui se passe en coulisses de cet hôtel surnommé le «paquebot des Alpes». Quelles pourraient être les raisons qui ont poussé le palace et Jean-Yves Blatt (c'est ce dernier qui a quitté le paquebot, selon nos informations) à se séparer en pleine saison de ski? Y a-t-il eu des divergences d'opinions entre l'ex-directeur général et les propriétaires Jérôme de Meyer et Marco Dunand?
Fébrilité. Contacté pour répondre à nos questions, l'hôtel affirme via son service de presse «s'en tenir aux informations présentes dans le communiqué de presse» et assure que ce changement est tout à fait normal, Jean-Yves Blatt se dirigeant par ailleurs «vers un nouveau projet hôtelier» qui sera annoncé «dans quelques jours». Selon nos informations cependant, Eric Favre n'occuperait cette fonction que par intérim, ce que l'hôtel n'a pas confirmé. Il est la troisième personne occupant ce poste depuis 2020. De quoi suggérer, ici aussi, une certaine fébrilité.