Photos: Auberge de L'Etoile
Un resto de 314 ans. L'Auberge de l'étoile, c'est le nouveau paradis de l'entrepreneur Adrien Maestro et du chef Michael Pihet - ancien du Coin du Bar à Genève -, ouvert mardi 15 octobre dernier. Dans cette merveille de bâtisse construite en 1710 au cœur du village de La Rippe (VD), les murs sont décorés avec des vieilles assiettes, des menus surannés et d'anciennes photos. Les banquettes et les tables en bois rendent un aspect d'antan, et la vaisselle ressemble à celle de nos grands-parents. «C'est un établissement iconique du village, relate Adrien. Ici, nous souhaitons mettre la convivialité au centre de la table, et cela passe aussi par la décoration.» Pour preuve, la petite salle de gauche, où se situe le bar, a des airs de bistrot lyonnais, avec sa carte - écrite à la main - de petites assiettes à partager et de vins au verre.
(Grande image ci-dessus: le pâté en croûte, moutarde à gros grains et pickles, du chef Michael Pihet)
Producteurs locaux. Dans la salle de droite, qui donne sur la cuisine, on lit une carte encadrée comme un tableau. Ainsi, on découvre les classiques du chef Michael Pihet. Au bœuf bourguignon répondent des poireaux mimosa, un pavé de bar et ragoût de girolles, des tagliatelle maison à la sauce à la truffe ou encore une côte de cochon fermière. Le pâté en croûte de veau, porc et volaille, lui, se révèle généreux. «Un bon repas ne va pas sans bonnes boissons, continue Adrien. Pour la partie sans alcool, nous avons opté pour de petits producteurs locaux, à l'instar du jus de pomme pétillant Pomalo, du domaine Fruit Défendu à Commugny. Côté vins, La Côte recèle de sacrés trésors, et nous importons aussi directement du bon vin français.»
Le bistrot des copains. Sous un lustre allongé fait de mini-vitraux, passent des cassolettes de bolets, des os à moelle et des croquemonsieurs de pain au levain, plat du jour ce mercredi-là. La tendre blanquette de veau, plus que généreuse et relevée de romarin et de sauge, s'accompagne d'un bon gratin dauphinois. Pour terminer, on opte pour le Paris-Brest. Malheureusement, ce n'en est pas vraiment un et il se dévoile décevant: il y a certes du praliné pur, mais la ganache au chocolat blanc, chocolat au lait et pralin, qui remplace la classique crème au praliné, alourdit le tout. Malgré cela, on reviendra sans aucun doute pour une soirée entre copains arrosée de bonnes assiettes et de bon vin.