Du Chasseur
Un petit coin de pampa est cultivé au bord de la route Suisse, à Allaman. Sport national argentin, le polo s’affiche sur tous les murs du Restaurant du Chasseur. Ici, c’est viande grillée au feu de bois, empanadas et choclo (maïs) sous toutes ses formes. Mais pas que: l’influence de l’Italie, apportée outre-Atlantique par les colons, est aussi au menu d’un voyage protéiné, qui emmène les gourmands des déserts du nord à l’extrême sud patagonien, guidés par un service impeccable. La carte des vins fait le même voyage: c’est une des rares adresses de Suisse romande où vous pourrez par exemple déguster un torrontés (cépage blanc argentin) au verre.
Après un amuse-bouche de porchetta mayonnaise, la Patagonie arrive en entrée avec un saumon mariné façon gravlax. Le poisson est tendre et goûteux, accompagné d’une mayonnaise au cassis originale et de baies de poivre rouge. On goûte aussi les empanadas, incontournables. La pâte frite est croustillante à souhait et la farce de viande, œuf et épices réconfortante. Héritage italien, la provoletta à l’origan est un délice de fromage fondu et une jolie découverte.
La spécialité de la maison est indubitablement la parillada ou asado, soit le barbecue argentin. En préambule, un grand pichet de sauce chimichurri est posé au centre de la table, à discrétion. On a goûté le baby beef a caballo, comprenez un œuf au plat à cheval sur une entrecôte de jeune bœuf ultra-tendre. C’est pantagruélique! Le filet d’agneau au miel et à la menthe déçoit en revanche par sa cuisson mal maîtrisée. Dommage. Le gratin patagonique, épicé, est coiffé de fromage fondu. Le maïs est grillé au feu de bois ou servi en humita (pâte de maïs cuite). On mange même du yucca, en fait un manioc cuit vapeur et tomaté. Les légumes verts apporteraient de la fraîcheur et manquent un peu au tableau.
Les desserts, souvent glacés, restent classiques et abusent un peu de dulce de leche, après un repas déjà haut en calories.
Un petit coin de pampa est cultivé au bord de la route Suisse, à Allaman. Sport national argentin, le polo s’affiche sur tous les murs du Restaurant du Chasseur. Ici, c’est viande grillée au feu de bois, empanadas et choclo (maïs) sous toutes ses formes. Mais pas que: l’influence de l’Italie, apportée outre-Atlantique par les colons, est aussi au menu d’un voyage protéiné, qui emmène les gourmands des déserts du nord à l’extrême sud patagonien, guidés par un service impeccable. La carte des vins fait le même voyage: c’est une des rares adresses de Suisse romande où vous pourrez par exemple déguster un torrontés (cépage blanc argentin) au verre.
Après un amuse-bouche de porchetta mayonnaise, la Patagonie arrive en entrée avec un saumon mariné façon gravlax. Le poisson est tendre et goûteux, accompagné d’une mayonnaise au cassis originale et de baies de poivre rouge. On goûte aussi les empanadas, incontournables. La pâte frite est croustillante à souhait et la farce de viande, œuf et épices réconfortante. Héritage italien, la provoletta à l’origan est un délice de fromage fondu et une jolie découverte.
La spécialité de la maison est indubitablement la parillada ou asado, soit le barbecue argentin. En préambule, un grand pichet de sauce chimichurri est posé au centre de la table, à discrétion. On a goûté le baby beef a caballo, comprenez un œuf au plat à cheval sur une entrecôte de jeune bœuf ultra-tendre. C’est pantagruélique! Le filet d’agneau au miel et à la menthe déçoit en revanche par sa cuisson mal maîtrisée. Dommage. Le gratin patagonique, épicé, est coiffé de fromage fondu. Le maïs est grillé au feu de bois ou servi en humita (pâte de maïs cuite). On mange même du yucca, en fait un manioc cuit vapeur et tomaté. Les légumes verts apporteraient de la fraîcheur et manquent un peu au tableau.
Les desserts, souvent glacés, restent classiques et abusent un peu de dulce de leche, après un repas déjà haut en calories.