Hôtel Beau-Rivage Palace
L’endroit a le charme du palace qui l’abrite. Le soir tombé, les imposants lustres diffusent une lumière tamisée. Le Café Beau-Rivage invite à une croisière sur des flots délicats qui osent sortir du sillage des seuls grands classiques.
Ainsi cette association très scandinave de filets de maquereau de Bretagne «marinés comme un rollmops» et de gros quartiers de betterave «en croûte de sel». Le tout est quadrillé par une belle sauce aux herbes où l’aneth domine, tout en finesse. Cela sent le large et le froid. Plus réconfortant, cet œuf cocotte à la cuisson géniale, dans lequel la cuillère plonge pour découvrir le foie gras de canard. Un petit râpé de truffe noire en sus se marie bien avec le céleri boule, dominant.
Par contre, le suprême et la cuisse de volaille «suisse» sont définitivement trop secs. Et si on aime leur acoquinage avec de jolies écrevisses fermes du Léman, l’émulsion au vin jaune reste trop sur la réserve. Au contraire de la chasse, qui vient intégralement d’Autriche. A la puissance du lièvre mijoté, on a ajouté un peu de chair de cochon pour assurer le fondant. Des raviolis (bolets et châtaignes) et une sauce au cacao viennent compléter un plat aux saveurs affirmées, nuancé par le sucre de quelques figues rôties.
Les desserts sont assez classiques et réussis (île flottante aux fruits secs torréfiés, soufflé – un peu trop – glacé au Grand Marnier). Service jeune, souriant et sympathique, avec un sommelier venu d’Auxerre qui adore le gamay et déclare tout son amour pour les cépages suisses.
L’endroit a le charme du palace qui l’abrite. Le soir tombé, les imposants lustres diffusent une lumière tamisée. Le Café Beau-Rivage invite à une croisière sur des flots délicats qui osent sortir du sillage des seuls grands classiques.
Ainsi cette association très scandinave de filets de maquereau de Bretagne «marinés comme un rollmops» et de gros quartiers de betterave «en croûte de sel». Le tout est quadrillé par une belle sauce aux herbes où l’aneth domine, tout en finesse. Cela sent le large et le froid. Plus réconfortant, cet œuf cocotte à la cuisson géniale, dans lequel la cuillère plonge pour découvrir le foie gras de canard. Un petit râpé de truffe noire en sus se marie bien avec le céleri boule, dominant.
Par contre, le suprême et la cuisse de volaille «suisse» sont définitivement trop secs. Et si on aime leur acoquinage avec de jolies écrevisses fermes du Léman, l’émulsion au vin jaune reste trop sur la réserve. Au contraire de la chasse, qui vient intégralement d’Autriche. A la puissance du lièvre mijoté, on a ajouté un peu de chair de cochon pour assurer le fondant. Des raviolis (bolets et châtaignes) et une sauce au cacao viennent compléter un plat aux saveurs affirmées, nuancé par le sucre de quelques figues rôties.
Les desserts sont assez classiques et réussis (île flottante aux fruits secs torréfiés, soufflé – un peu trop – glacé au Grand Marnier). Service jeune, souriant et sympathique, avec un sommelier venu d’Auxerre qui adore le gamay et déclare tout son amour pour les cépages suisses.