Hôtel DuPeyrou
Cette ancienne maison de maître de style Louis XVI fait incontestablement partie des trésors de la ville. La terrasse donne sur le jardin à la française et les deux salles à manger ne laissent personne indifférent. Ici, les parquets sont lustrés, les tables nappées et les lumières tamisées. Un raffinement assorti d’un service aimable et professionnel.
C’est ici qu’Edmond Bavois, Ardennais d’origine et Neuchâtelois de cœur, exerce ses talents culinaires. Tout commence par quelques bricelets croustillants aux herbes provençales pour accompagner l’apéritif, suivi de la présentation des pains superbes de la boulangerie Mäder. On le sait, le chef aime travailler les beaux produits. Ainsi le filet de sandre sauvage suisse avec sa chair blanche et sa peau croustillante bénéficie d’une cuisson millimétrée. Il nage dans une sauce au Noilly Prat (vermouth) légèrement épicée avec une déclinaison d’oignons. Le risotto de la Vallemaggia – al dente bien sûr – se pare d’un voile translucide incarné par un carpaccio de gambero rosso. Poivre fermenté, œufs de saumon et coulis au citron y apportent peps et couleurs. On reste dans les crustacés avec le homard bleu travaillé sous toutes ses formes: en morceaux concassés barbotant dans une bisque bien relevée, en croque-monsieur agrémenté d’un peu de caviar de Frutigen, pour un résultat original mais sans véritable valeur ajoutée, et enfin «à la cardinale» avec sa mousseline de pommes de terre bleues de Saint-Gall et son émulsion au champagne un peu trop douce. Quant aux carnivores, ils se délecteront de ce filet de bœuf rassis sur l'os en cuisson à basse température, tendre et bien croûté, accompagné de produits de saison tels que des morilles farcies au foie gras ainsi qu’une esthétique charlotte d’asperges vertes.
Incontournable, la cave à fromages est une petite pièce climatisée dans laquelle on pénètre comme dans un lieu saint afin d’y faire sa sélection. Enfin, avant les mignardises de la chocolaterie Praline, place à un millefeuille au chocolat déstructuré et sa bouchée glacée chocolat-pistache. Un dessert à la fois léger et gourmand, agrémenté de zestes d’orange. Si on pénètre au palais DuPeyrou bouche bée, on en ressort émerveillé.
Cette ancienne maison de maître de style Louis XVI fait incontestablement partie des trésors de la ville. La terrasse donne sur le jardin à la française et les deux salles à manger ne laissent personne indifférent. Ici, les parquets sont lustrés, les tables nappées et les lumières tamisées. Un raffinement assorti d’un service aimable et professionnel.
C’est ici qu’Edmond Bavois, Ardennais d’origine et Neuchâtelois de cœur, exerce ses talents culinaires. Tout commence par quelques bricelets croustillants aux herbes provençales pour accompagner l’apéritif, suivi de la présentation des pains superbes de la boulangerie Mäder. On le sait, le chef aime travailler les beaux produits. Ainsi le filet de sandre sauvage suisse avec sa chair blanche et sa peau croustillante bénéficie d’une cuisson millimétrée. Il nage dans une sauce au Noilly Prat (vermouth) légèrement épicée avec une déclinaison d’oignons. Le risotto de la Vallemaggia – al dente bien sûr – se pare d’un voile translucide incarné par un carpaccio de gambero rosso. Poivre fermenté, œufs de saumon et coulis au citron y apportent peps et couleurs. On reste dans les crustacés avec le homard bleu travaillé sous toutes ses formes: en morceaux concassés barbotant dans une bisque bien relevée, en croque-monsieur agrémenté d’un peu de caviar de Frutigen, pour un résultat original mais sans véritable valeur ajoutée, et enfin «à la cardinale» avec sa mousseline de pommes de terre bleues de Saint-Gall et son émulsion au champagne un peu trop douce. Quant aux carnivores, ils se délecteront de ce filet de bœuf rassis sur l'os en cuisson à basse température, tendre et bien croûté, accompagné de produits de saison tels que des morilles farcies au foie gras ainsi qu’une esthétique charlotte d’asperges vertes.
Incontournable, la cave à fromages est une petite pièce climatisée dans laquelle on pénètre comme dans un lieu saint afin d’y faire sa sélection. Enfin, avant les mignardises de la chocolaterie Praline, place à un millefeuille au chocolat déstructuré et sa bouchée glacée chocolat-pistache. Un dessert à la fois léger et gourmand, agrémenté de zestes d’orange. Si on pénètre au palais DuPeyrou bouche bée, on en ressort émerveillé.