Jacques Restaurant
A deux pas de l’Opéra et de la Cinémathèque, Jacques Allisson travaille en artiste talentueux ses produits pour un moment gastronomique véritablement enchanteur. Son petit restaurant de la rue Beau-Séjour tient dans un mouchoir de poche, sur deux niveaux. Le cadre est tout en épure, jouant du bois, du métal, du verre et d’un beau vert tendre recouvrant les cimaises. En guise d’amuse-bouche, le papet arrive revisité au cœur d’une petite tartelette et la mousse de maïs semée d’éclats croustillants et de popcorn nous fait retomber en enfance. Passons aux entrées. La langoustine marinée servie en carpaccio est remarquable de délicatesse. S’y ajoute un duo acidulé-crémeux des plus intéressants avec un sorbet passion et des pointes de double crème de Gruyère parfumée à l’agastache. Le petit pois, juste cuit et encore croquant, en fine purée et en sorbet marie à merveille un tartare de noix de bœuf (quelle fraîcheur du produit!) relevé de moutarde verte, d’un petit jus perlé à la verveine, de noisettes torréfiées, d’éclats grillés de sarrasin – goûtés par le chef, ils s’inviteront tout au long du repas, apportant leur craquant malicieux à de nombreux plats, jusqu’aux desserts, on aime! En plat principal, le lieu jaune présente une chair parfaitement nacrée, appuyée d’un jus de coquillages aux œufs de poisson et à la mélisse. Le poisson s’accompagne d’asperges vertes rôties aux écorces de pomelo, une touche de cet agrume confit explose en bouche, atténuée par l’onctuosité de pommes dauphines. La révélation tient certainement dans ce plat de morilles au vacherin et à l’estragon, piqué par la douce acidité d’une vichyssoise d’artichauts Camus, le tout séquestrant délicieusement un jaune d’œuf confit. Un régal crémeux et charnu. On en redemande! La sélection de fromages du pays est impeccable. Quant aux desserts, même tenue, même jeu équilibré des textures et des saveurs, avec cette ganache au chocolat LiChu 64% et sa glace gianduja, sous un crumble au riz soufflé. La charlotte à la rhubarbe, parfumée aux zestes d’agrumes et aux fleurs d’hibiscus, se glisse sous un sorbet à la faisselle et vanille de Madagascar. Chez Jacques, chaque bouchée est un réconfort.
A deux pas de l’Opéra et de la Cinémathèque, Jacques Allisson travaille en artiste talentueux ses produits pour un moment gastronomique véritablement enchanteur. Son petit restaurant de la rue Beau-Séjour tient dans un mouchoir de poche, sur deux niveaux. Le cadre est tout en épure, jouant du bois, du métal, du verre et d’un beau vert tendre recouvrant les cimaises. En guise d’amuse-bouche, le papet arrive revisité au cœur d’une petite tartelette et la mousse de maïs semée d’éclats croustillants et de popcorn nous fait retomber en enfance. Passons aux entrées. La langoustine marinée servie en carpaccio est remarquable de délicatesse. S’y ajoute un duo acidulé-crémeux des plus intéressants avec un sorbet passion et des pointes de double crème de Gruyère parfumée à l’agastache. Le petit pois, juste cuit et encore croquant, en fine purée et en sorbet marie à merveille un tartare de noix de bœuf (quelle fraîcheur du produit!) relevé de moutarde verte, d’un petit jus perlé à la verveine, de noisettes torréfiées, d’éclats grillés de sarrasin – goûtés par le chef, ils s’inviteront tout au long du repas, apportant leur craquant malicieux à de nombreux plats, jusqu’aux desserts, on aime! En plat principal, le lieu jaune présente une chair parfaitement nacrée, appuyée d’un jus de coquillages aux œufs de poisson et à la mélisse. Le poisson s’accompagne d’asperges vertes rôties aux écorces de pomelo, une touche de cet agrume confit explose en bouche, atténuée par l’onctuosité de pommes dauphines. La révélation tient certainement dans ce plat de morilles au vacherin et à l’estragon, piqué par la douce acidité d’une vichyssoise d’artichauts Camus, le tout séquestrant délicieusement un jaune d’œuf confit. Un régal crémeux et charnu. On en redemande! La sélection de fromages du pays est impeccable. Quant aux desserts, même tenue, même jeu équilibré des textures et des saveurs, avec cette ganache au chocolat LiChu 64% et sa glace gianduja, sous un crumble au riz soufflé. La charlotte à la rhubarbe, parfumée aux zestes d’agrumes et aux fleurs d’hibiscus, se glisse sous un sorbet à la faisselle et vanille de Madagascar. Chez Jacques, chaque bouchée est un réconfort.