Qasti Bistrot
Au sommet de l’avenue de la Gare, le restaurant Obeirut vient de changer de nom. Désormais, il s’appelle Quasti. Mais il reste précédé d’une jolie terrasse couverte et circulaire en face de la synagogue. Le soir, l’ambiance à l’intérieur est joyeuse et tamisée. Chef étoilé établi à Paris, Alan Geaam y signe une carte généreuse. Aux fourneaux, le chef libanais Ali Ammoun travaille les produits dans une explosion goûteuse de saveurs méditerranéennes: parmi les classiques mezzés élégamment dressés, le houmous est impeccable, le caviar d’aubergine à la grenade au léger goût fumé est parfait, le taboulé, quoiqu’un peu trop aqueux, apporte sa touche persillée et citronnée rafraîchissante. Puis le saumon fumé s’enroule sur un velouté de petits pois au zaatar. On apprécie aussi les rouleaux farcis aux trois fromages dans leurs feuilles de brick qui croustillent. Croquent également les samboussek lahmé, chaussons frits farcis de bœuf et d’agneau. Puis arrivent l’agneau farci à la libanaise, fondant sur son lit de blé vert grillé, et les blancs de poulet marinés au citron et leur crème à l’ail. Le poulpe laqué à la mélasse de grenade n’est malheureusement plus proposé mais toujours à la carte. Côté sucré, la fleur d’oranger parfume un flan d’une onctuosité épatante, la crème de lait un millefeuille de cheveux d’ange. Joli choix de vins d’ici et du Liban, on regrette toutefois de ne pas pouvoir être conseillé davantage sur ces derniers. Service affable, quoiqu’un peu distrait.
Au sommet de l’avenue de la Gare, le restaurant Obeirut vient de changer de nom. Désormais, il s’appelle Quasti. Mais il reste précédé d’une jolie terrasse couverte et circulaire en face de la synagogue. Le soir, l’ambiance à l’intérieur est joyeuse et tamisée. Chef étoilé établi à Paris, Alan Geaam y signe une carte généreuse. Aux fourneaux, le chef libanais Ali Ammoun travaille les produits dans une explosion goûteuse de saveurs méditerranéennes: parmi les classiques mezzés élégamment dressés, le houmous est impeccable, le caviar d’aubergine à la grenade au léger goût fumé est parfait, le taboulé, quoiqu’un peu trop aqueux, apporte sa touche persillée et citronnée rafraîchissante. Puis le saumon fumé s’enroule sur un velouté de petits pois au zaatar. On apprécie aussi les rouleaux farcis aux trois fromages dans leurs feuilles de brick qui croustillent. Croquent également les samboussek lahmé, chaussons frits farcis de bœuf et d’agneau. Puis arrivent l’agneau farci à la libanaise, fondant sur son lit de blé vert grillé, et les blancs de poulet marinés au citron et leur crème à l’ail. Le poulpe laqué à la mélasse de grenade n’est malheureusement plus proposé mais toujours à la carte. Côté sucré, la fleur d’oranger parfume un flan d’une onctuosité épatante, la crème de lait un millefeuille de cheveux d’ange. Joli choix de vins d’ici et du Liban, on regrette toutefois de ne pas pouvoir être conseillé davantage sur ces derniers. Service affable, quoiqu’un peu distrait.