Kanpâna
Fabio Amaral, 28 ans, et son épouse, Kelly Manenti, ont repris ce resto traditionnel à l’entrée du village du Châble. Leur projet: la gastronomie, mais en version décontractée. Alors ils changent la carte tous les mois. Et, très vite, ils ont fait de leur Kampâna («clochette» en patois bagnard) une étape incontournable sur le chemin de Verbier. En plus, Fabio apprête volontiers les viandes de la ferme familiale de ses beaux-parents, à quelques kilomètres à peine du restaurant. Et pour le gibier, il se fournit exclusivement auprès de chasseurs locaux.
A midi, c’est simple et rapide. Le soir, l’ambiance se veut plus feutrée, mais le rapport qualité-prix demeure invariablement intéressant. Un jour d’hiver, au lunch, nous avons vu arriver avec plaisir le généreux amuse-bouche de foie gras sur toast. Puis la laie en jolie croûte de pâte dorée, flanquée de carottes noires et jaunes. La magnifique tranche de canard idéalement rosé, laqué au miel et décoré de framboises, mérite également une mention. Et au passage, on apprécie les jolies boulettes de beurres maison aromatisés au vin rouge et à la myrtille. Ainsi que les clins d’œil aux origines lusitaniennes du chef, comme ce cado verde, un velouté de chou, de pomme de terre et de chorizo. C’est certain, l’année prochaine, nous y retournerons le soir.
Fabio Amaral, 28 ans, et son épouse, Kelly Manenti, ont repris ce resto traditionnel à l’entrée du village du Châble. Leur projet: la gastronomie, mais en version décontractée. Alors ils changent la carte tous les mois. Et, très vite, ils ont fait de leur Kampâna («clochette» en patois bagnard) une étape incontournable sur le chemin de Verbier. En plus, Fabio apprête volontiers les viandes de la ferme familiale de ses beaux-parents, à quelques kilomètres à peine du restaurant. Et pour le gibier, il se fournit exclusivement auprès de chasseurs locaux.
A midi, c’est simple et rapide. Le soir, l’ambiance se veut plus feutrée, mais le rapport qualité-prix demeure invariablement intéressant. Un jour d’hiver, au lunch, nous avons vu arriver avec plaisir le généreux amuse-bouche de foie gras sur toast. Puis la laie en jolie croûte de pâte dorée, flanquée de carottes noires et jaunes. La magnifique tranche de canard idéalement rosé, laqué au miel et décoré de framboises, mérite également une mention. Et au passage, on apprécie les jolies boulettes de beurres maison aromatisés au vin rouge et à la myrtille. Ainsi que les clins d’œil aux origines lusitaniennes du chef, comme ce cado verde, un velouté de chou, de pomme de terre et de chorizo. C’est certain, l’année prochaine, nous y retournerons le soir.