La Pinte des Mossettes
Le potager s’est agrandi et de véritables murs de bois coupé protègent désormais l’emblématique Pinte de la petite route champêtre qui serpente dans la verte vallée de la Valsainte. Dans ce cadre bucolique, un poulailler accueille les visiteurs. Puis les convives sont attirés par le son des authentiques vinyles qui tournent dans les jolies salles tout en bois et au mobilier aux allures scandinaves. Quelle paix, quelle sérénité! Tout commence par un verre de vin «maison» élaboré exprès pour la Pinte par Christophe Abbet, à Martigny. Il donne la réplique à ce bourgeon de berce sur une bouchée de navet delicieux et à une gourmande tartelette d’été à la tomate et au poivron confits en exquis aigre-doux. Puis l’impératoire se présente en bouillon intense pour entamer le menu que l’on accompagne à loisir de verres de vins choisis avec délicatesse (Marie-Thérèse Chappaz, Nicolas Bonnet…) ou de pertinentes créations sans alcool (cidre de pomme et huile de verveine, betterave et hydrolat, sauge en infusion). Le pain au levain est fait sur place et le beurre qui l’accompagne reste tout simplement inoubliable tant il est voluptueux. Mais voici la soupe du chalet aux herbes de montagne et sa raviole, à la fois délicate et rustique. La betterave et la carotte lui emboitent le pas, nimbées de cynorrhodon et de réglisse. C’est fin, inspiré, charmeur. Le brochet du Léman se présente en habit de verdure printanière, nappé d’un sabayon à l’estragon et flanqué d’une brioche en millefeuille merveilleusement beurrée. Puis le bœuf rosé est rehaussé d’un condiment au raifort et d’une sauce gourmande où perce l’anis. Une saladine de fenouil en lamelles lui tient compagnie en assaisonnement rafraîchissant de graines de cumin des prés. Les fromages sont idéalement affinés. Mais les mets sucrés sont des chefs-d'œuvre, comme cette fine meringue au tussilage qui apporte son croquant à la poire et à la pomme en sorbet, que la crème double et l’alcool de poire subliment sous une poignée d’herbes de printemps. Que c’est original, inattendu et enchanteur! Comme rien n’est laissé au hasard chez Nicolas Darnauguilhem, c’est avec des services en bois de rose japonais que l’on se délecte de ce dessert. Avant de reprendre la route, le sablé breton au brebis, à la primevère et à la lavande ainsi qu’une pâte de fruits et un fondant caramel au cumin des prés terminent un repas remarquable, comme toujours.
Le potager s’est agrandi et de véritables murs de bois coupé protègent désormais l’emblématique Pinte de la petite route champêtre qui serpente dans la verte vallée de la Valsainte. Dans ce cadre bucolique, un poulailler accueille les visiteurs. Puis les convives sont attirés par le son des authentiques vinyles qui tournent dans les jolies salles tout en bois et au mobilier aux allures scandinaves. Quelle paix, quelle sérénité! Tout commence par un verre de vin «maison» élaboré exprès pour la Pinte par Christophe Abbet, à Martigny. Il donne la réplique à ce bourgeon de berce sur une bouchée de navet delicieux et à une gourmande tartelette d’été à la tomate et au poivron confits en exquis aigre-doux. Puis l’impératoire se présente en bouillon intense pour entamer le menu que l’on accompagne à loisir de verres de vins choisis avec délicatesse (Marie-Thérèse Chappaz, Nicolas Bonnet…) ou de pertinentes créations sans alcool (cidre de pomme et huile de verveine, betterave et hydrolat, sauge en infusion). Le pain au levain est fait sur place et le beurre qui l’accompagne reste tout simplement inoubliable tant il est voluptueux. Mais voici la soupe du chalet aux herbes de montagne et sa raviole, à la fois délicate et rustique. La betterave et la carotte lui emboitent le pas, nimbées de cynorrhodon et de réglisse. C’est fin, inspiré, charmeur. Le brochet du Léman se présente en habit de verdure printanière, nappé d’un sabayon à l’estragon et flanqué d’une brioche en millefeuille merveilleusement beurrée. Puis le bœuf rosé est rehaussé d’un condiment au raifort et d’une sauce gourmande où perce l’anis. Une saladine de fenouil en lamelles lui tient compagnie en assaisonnement rafraîchissant de graines de cumin des prés. Les fromages sont idéalement affinés. Mais les mets sucrés sont des chefs-d'œuvre, comme cette fine meringue au tussilage qui apporte son croquant à la poire et à la pomme en sorbet, que la crème double et l’alcool de poire subliment sous une poignée d’herbes de printemps. Que c’est original, inattendu et enchanteur! Comme rien n’est laissé au hasard chez Nicolas Darnauguilhem, c’est avec des services en bois de rose japonais que l’on se délecte de ce dessert. Avant de reprendre la route, le sablé breton au brebis, à la primevère et à la lavande ainsi qu’une pâte de fruits et un fondant caramel au cumin des prés terminent un repas remarquable, comme toujours.