La Sitterie
Vingt ans que Jacques Bovier a commencé à faire de cette maison au pied des vignes, dont l’atout charme est un jardin de rêve, une institution dont les 24 couverts se réservent bien à l’avance. Il y règne un accueil souriant, un service attentionné et une bonne humeur ensoleillée. La cuisine, classique, est parfaitement réalisée avec de beaux produits, de saison et si possible de la région, traités avec respect et sans esbroufe. Ils sont relevés de touches aromatiques parfois trop discrètes. Le cocktail de bienvenue fait basculer d’entrée côté soleil avec un bloody mary rafraîchi et réchauffé à la fois par un sorbet pimenté. L’asperge venue des collines sierroises est exemplaire par sa structure ferme et douce à la fois, sa cuisson parfaite et la manière dont sa finesse se lie à celle d’une mayonnaise aux agrumes dans une entrée tout en délicatesse. Le pressé de lapin s’accompagne d’une gelée au thym qui peine à s’affirmer face à la glace à la moutarde originale et vigoureuse relevant le plat. Servi sur une soupe de poissons passée, le dos de maigre corse séduit par le croustillant de sa peau, le fondant de sa chair et la qualité de sa cuisson, dans un aimable mariage de goûts méditerranéens. Roses et fermes, les savoureux rognons de veau dans une généreuse sauce poivrade au Calvalais restent sur une note classique, accompagnés d’une pommade de chou-fleur et des premiers légumes verts. En dessert, un délicat blanc d’œuf en neige poché à la fleur de sureau marie ses arômes subtils avec les premières gariguettes de Provence, juteuses et fondantes, dans un mariage acidulé avec une légère compotée de rhubarbe. Un régal de fraîcheur et un concentré de printemps.
Mis à part une offre de crus au verre ou au demi-verre bien adaptée, la carte des vins, présentée par cépages pour les vins valaisans et vaudois et par régions au-delà des frontières, a de quoi satisfaire les plus difficiles.
Vingt ans que Jacques Bovier a commencé à faire de cette maison au pied des vignes, dont l’atout charme est un jardin de rêve, une institution dont les 24 couverts se réservent bien à l’avance. Il y règne un accueil souriant, un service attentionné et une bonne humeur ensoleillée. La cuisine, classique, est parfaitement réalisée avec de beaux produits, de saison et si possible de la région, traités avec respect et sans esbroufe. Ils sont relevés de touches aromatiques parfois trop discrètes. Le cocktail de bienvenue fait basculer d’entrée côté soleil avec un bloody mary rafraîchi et réchauffé à la fois par un sorbet pimenté. L’asperge venue des collines sierroises est exemplaire par sa structure ferme et douce à la fois, sa cuisson parfaite et la manière dont sa finesse se lie à celle d’une mayonnaise aux agrumes dans une entrée tout en délicatesse. Le pressé de lapin s’accompagne d’une gelée au thym qui peine à s’affirmer face à la glace à la moutarde originale et vigoureuse relevant le plat. Servi sur une soupe de poissons passée, le dos de maigre corse séduit par le croustillant de sa peau, le fondant de sa chair et la qualité de sa cuisson, dans un aimable mariage de goûts méditerranéens. Roses et fermes, les savoureux rognons de veau dans une généreuse sauce poivrade au Calvalais restent sur une note classique, accompagnés d’une pommade de chou-fleur et des premiers légumes verts. En dessert, un délicat blanc d’œuf en neige poché à la fleur de sureau marie ses arômes subtils avec les premières gariguettes de Provence, juteuses et fondantes, dans un mariage acidulé avec une légère compotée de rhubarbe. Un régal de fraîcheur et un concentré de printemps.
Mis à part une offre de crus au verre ou au demi-verre bien adaptée, la carte des vins, présentée par cépages pour les vins valaisans et vaudois et par régions au-delà des frontières, a de quoi satisfaire les plus difficiles.