L'Ancolie
Elle, la chevelure blonde en rapide chignon, virevolte en cuisine, fluette et concentrée. Lui, le sourire ravageur, passe des fourneaux à la salle, tantôt cuisinier, tantôt serveur. Tous deux cuisiniers, formés chez Michel Rostang (pour elle) et Alain Ducasse (pour lui) notamment, Lucille Rougeron et William Bouton ont réalisé en décembre 2023 «le rêve de leur vie»: ouvrir un restaurant.
Dans cette maison aux petites salles boisées, un élégant mobilier emmène le client dans l’univers du couple, entre modernité assumée et tradition volontairement maintenue. Même ressenti dans l’assiette, et cela dès l’amuse-bouche. Le cromesquis de papet renferme tout ce que l’on aime dans ce plat traditionnel vaudois, mais en plus concentré. Un délice. La carte liste trois entrées, quatre plats et trois desserts, et on résiste difficilement à tout commander.
Nimbé d’une sauce aux champignons, l’œuf parfait est crémeux. Il contraste avec la poignée de croûtons et l’émulsion au cerfeuil. Le petit pâté chaud, au visuel très simple, se déguste avec gourmandise. Et lorsque vient la tatin d’oignons grelots en crème frangipane, on chavire.
Au service, Elina Simon dépose ici un thé froid maison vraiment bon, là un verre de vin local. Le pain au levain est fait maison. Il sauce notamment l’émulsion au cresson de ces mignonnes ravioles de persil, pomme et citron. Ou l’intense sauce du porc fondant au barbecue.
Les desserts sont un peu au-dessous, la poire pochée et brûlée est un peu chiche. Un autre dessert honore le sapin trop intensément infusé dans la crème double.
Elle, la chevelure blonde en rapide chignon, virevolte en cuisine, fluette et concentrée. Lui, le sourire ravageur, passe des fourneaux à la salle, tantôt cuisinier, tantôt serveur. Tous deux cuisiniers, formés chez Michel Rostang (pour elle) et Alain Ducasse (pour lui) notamment, Lucille Rougeron et William Bouton ont réalisé en décembre 2023 «le rêve de leur vie»: ouvrir un restaurant.
Dans cette maison aux petites salles boisées, un élégant mobilier emmène le client dans l’univers du couple, entre modernité assumée et tradition volontairement maintenue. Même ressenti dans l’assiette, et cela dès l’amuse-bouche. Le cromesquis de papet renferme tout ce que l’on aime dans ce plat traditionnel vaudois, mais en plus concentré. Un délice. La carte liste trois entrées, quatre plats et trois desserts, et on résiste difficilement à tout commander.
Nimbé d’une sauce aux champignons, l’œuf parfait est crémeux. Il contraste avec la poignée de croûtons et l’émulsion au cerfeuil. Le petit pâté chaud, au visuel très simple, se déguste avec gourmandise. Et lorsque vient la tatin d’oignons grelots en crème frangipane, on chavire.
Au service, Elina Simon dépose ici un thé froid maison vraiment bon, là un verre de vin local. Le pain au levain est fait maison. Il sauce notamment l’émulsion au cresson de ces mignonnes ravioles de persil, pomme et citron. Ou l’intense sauce du porc fondant au barbecue.
Les desserts sont un peu au-dessous, la poire pochée et brûlée est un peu chiche. Un autre dessert honore le sapin trop intensément infusé dans la crème double.