Le Bleu Nuit
Piloté de loin par Florian Le Bouhec (Le Bologne, 14/20) et par Mathias Fréré en cuisine, le Bleu Nuit poursuit son petit bonhomme de chemin gourmand. Dès l’entrée, le ton est donné par un magnifique comptoir en zinc derrière lequel prennent place les habitués. Nous sommes ici dans un lieu de partage et d’échange, presque trop parfois: les tables sont assez serrées et celle coincée entre le bout du comptoir et l’entrée manque carrément d’espace vital. La carte est courte, mais avenante. Les entrées à partager arrivent toutes en même temps. Commençons par ces coques, saké, yuzu, classiques et bien exécutées, qui n’attirent ni critiques, ni louanges excessives. Le tarama de cabillaud, grenade et citron vert est original, avec une jolie touche exotique apportée par les graines de grenade et le fouet du citron vert. Puis les poireaux, agréablement grillés et joyeusement dopés par une mayo au kimchi, sont soulignés par des éclats de noisettes. En plat, la lotte rôtie est impeccable, chair nacrée et fondante, escortée de sympathiques lanières de chou vert et de haricots cocos. La côte de veau arrive panée avec délicatesse et rosée à cœur, mais de justesse. Côté desserts, la brioche perdue est spectaculaire, dorée et gourmande, mais un peu terne en bouche malgré une belle crème montée. Le citron, fior di latte et érable est en revanche tout à fait recommandable. Notons pour terminer une jolie carte des vins que la patron trop occupé avec les habitués n’a pas daigné nous faire découvrir.
Piloté de loin par Florian Le Bouhec (Le Bologne, 14/20) et par Mathias Fréré en cuisine, le Bleu Nuit poursuit son petit bonhomme de chemin gourmand. Dès l’entrée, le ton est donné par un magnifique comptoir en zinc derrière lequel prennent place les habitués. Nous sommes ici dans un lieu de partage et d’échange, presque trop parfois: les tables sont assez serrées et celle coincée entre le bout du comptoir et l’entrée manque carrément d’espace vital. La carte est courte, mais avenante. Les entrées à partager arrivent toutes en même temps. Commençons par ces coques, saké, yuzu, classiques et bien exécutées, qui n’attirent ni critiques, ni louanges excessives. Le tarama de cabillaud, grenade et citron vert est original, avec une jolie touche exotique apportée par les graines de grenade et le fouet du citron vert. Puis les poireaux, agréablement grillés et joyeusement dopés par une mayo au kimchi, sont soulignés par des éclats de noisettes. En plat, la lotte rôtie est impeccable, chair nacrée et fondante, escortée de sympathiques lanières de chou vert et de haricots cocos. La côte de veau arrive panée avec délicatesse et rosée à cœur, mais de justesse. Côté desserts, la brioche perdue est spectaculaire, dorée et gourmande, mais un peu terne en bouche malgré une belle crème montée. Le citron, fior di latte et érable est en revanche tout à fait recommandable. Notons pour terminer une jolie carte des vins que la patron trop occupé avec les habitués n’a pas daigné nous faire découvrir.