Le Grillon
Personne ne passe par là par hasard, ou alors c’est qu’il s’est égaré. Pourtant, prendre le chemin des Prés-d’Orvins en vaut la peine, en tout cas si c’est pour s’attabler au Grillon de Daniel Jeandrevin. Le GaultMillau, lui, fait la route chaque année depuis vingt-cinq ans avec conviction. Une conviction intacte. Bien entendu, la modernité des apprêts n’est pas du dernier cri. Mais tout est juste, réfléchi, léger et délectable.
Il y a d’abord ces jambons de la borne aux délicates notes fumées et ces bouchées à la tomate, artichaut, olives et radis. Une entrée en matière tout en fraîcheur printanière. On reste dans le ton avec un simple mais intense potage à l’ail des ours. L’onctueux et gourmand foie gras de canard, lui, offre un habile jeu de saveurs et de textures. Combiné à la capucine tubéreuse du Pérou et mêlé à la poudre pain et poivre du Sichuan, il est assorti d’une assez timide gelée au vin blanc. Puis on admire la cuisson parfaite du bar à l’huile d’olive en émulsion citronnée. Une fleur de courgette couronne ce plat. On enchaîne avec une côte de veau en tronçons saisis avec doigté, idéalement rosés. Les premières morilles et asperges lui tiennent compagnie dans un magnifique bouquet de légumes. Galettes de pommes de terre et sauce au pain d’épices viennent parfaire le tableau. Le choix de fromages est intéressant. Les desserts maison (choux, glace au safran, tarte aux poires et tartelette au chocolat) sont simples, mais délicieux et fondants.
Personne ne passe par là par hasard, ou alors c’est qu’il s’est égaré. Pourtant, prendre le chemin des Prés-d’Orvins en vaut la peine, en tout cas si c’est pour s’attabler au Grillon de Daniel Jeandrevin. Le GaultMillau, lui, fait la route chaque année depuis vingt-cinq ans avec conviction. Une conviction intacte. Bien entendu, la modernité des apprêts n’est pas du dernier cri. Mais tout est juste, réfléchi, léger et délectable.
Il y a d’abord ces jambons de la borne aux délicates notes fumées et ces bouchées à la tomate, artichaut, olives et radis. Une entrée en matière tout en fraîcheur printanière. On reste dans le ton avec un simple mais intense potage à l’ail des ours. L’onctueux et gourmand foie gras de canard, lui, offre un habile jeu de saveurs et de textures. Combiné à la capucine tubéreuse du Pérou et mêlé à la poudre pain et poivre du Sichuan, il est assorti d’une assez timide gelée au vin blanc. Puis on admire la cuisson parfaite du bar à l’huile d’olive en émulsion citronnée. Une fleur de courgette couronne ce plat. On enchaîne avec une côte de veau en tronçons saisis avec doigté, idéalement rosés. Les premières morilles et asperges lui tiennent compagnie dans un magnifique bouquet de légumes. Galettes de pommes de terre et sauce au pain d’épices viennent parfaire le tableau. Le choix de fromages est intéressant. Les desserts maison (choux, glace au safran, tarte aux poires et tartelette au chocolat) sont simples, mais délicieux et fondants.