Photos: Elias Amari
«Depuis toujours! Mes premiers souvenirs de repas de fêtes comprennent du foie gras, c’est indissociable.» La cheffe du Café Suisse (16/20), Marie Robert, se remémore avec plaisir les grandes tablées familiales de son enfance. À Prilly où elle a grandi, escalopes et terrines de foie gras - «mais surtout des terrines!» - garnissaient les assiettes de la jeune Marie lors des grandes occasions: «C’est un produit de luxe, que l’on ne consommait pas souvent, explique l’étincelante trentenaire. J’ai appris à l’apprécier. Depuis que je travaille en cuisine, ce produit est devenu plus habituel et nous avons constamment une entrée au foie gras. Mais je continue à le considérer comme exceptionnel.»
Cette année, Marie Robert réalise une entrée graphique, composée d’un cube de foie gras enrobé d’une gelée au vin chaud. Le tout est accompagné d’anguille fumée et d’une belle quenelle de sorbet à la pomme Granny Smith. «Une déclinaison en textures, gourmande et bien dosée!»