Concept international. Après Toronto, Marrakech, Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, voici… Bussigny. Au soir du 15 mars prochain, l'entrepreneure parisienne Astrid Beaufils lancera au Stamm de QoQa son concept Dixner. Présent dans 56 villes (dont une majorité en France), ce dernier fait se rencontrer dix inconnus par soir - «matchés» grâce à un puissant algorithme afin d'avoir des participants complémentaires - autour d'un repas dans des restaurants partenaires. Les inscrits se rencontrent dans des salles privées des restaurants, afin d'obtenir un côté «dimanche en famille».
«À moyen terme, j'aimerais beaucoup toucher le Japon!» En moins de deux ans, Astrid Beaufils a étendu son concept Dixner de Paris à 56 villes à travers le monde.
Brunch, apéro, repas. «Dixner, c'est un moyen facile, gourmand et convivial de se faire des amis, résume la jeune femme, qui l'a lancé au sortir du confinement dû au covid. Je sortais d'une dépression, je m'étais un peu renfermée sur moi-même et avais cependant l'impression que je n'étais pas la seule dans ce cas. Alors j'ai voulu rencontrer et faire se rencontrer des gens: le premier repas Dixner a eu lieu au printemps 2023.»
Prix attractifs. Outre les repas (qui comprennent apéritif, entrée, plat, dessert et vin pour un total d'environ 80 euros), Dixner a aussi développé des brunchs ou de plus simples apéros, facturés 19 euros. «Cela permet à des personnes venant de toutes classes sociales de faire connaissance», affirme Astrid Beaufils. Le 15 mars chez QoQa, le repas en quatre plats coûte 99 francs, 144 avec l'accord mets-vin. Au menu, notamment un chou blanc laqué au satay (la recette signature du président des Grandes Tables de Suisse Guy Ravet), une volaille aux morilles, des fromages et un sablé au chocolat. Le tout signé par le chef du Stamm, Patrick Strauss.
Pour l'événement du 15 mars au Stamm de QoQa, à Bussigny, il est possible de venir seul ou à deux.
Les tapas, la botte secrète. Se rencontrer autour d'un repas, c'est une bonne chose, mais quelle nourriture servir à des personnes qui ne se connaissent pas? «Avant de parler du repas, mentionnons l'apéritif qui précède ce dernier, reprend Astrid Beaufils. C'est informel, on est debout, ce contexte permet de briser la glace un verre à la main. À table, je suis convaincue qu'une cuisine de partage est adaptée. On se fait passer les plats, on se conseille, on goûte aux mêmes assiettes… Ça ouvre le discours de manière plus intéressante que les classiques discussions autour du métier, de l'âge, de la famille…»
Plat signature de Guy Ravet, le chou blanc laqué au satay sera servi lors du dîner préparé par le chef du Stamm, Patrick Strauss
À Genève dès ce printemps. Samedi 15 mars, Astrid Beaufils ouvrira donc les feux pour Dixner en Suisse, avant l'ouverture du concept à Genève ce printemps. Mais pourquoi donc collaborer avec QoQa? «C'est lors d'une soirée Dixner que j'ai rencontré une femme qui m'a parlé de QoQa, comme quoi ça fonctionne!, sourit la pétillante entrepreneure. Avec ses longues tables et sa grande capacité d'accueil, le Stamm est le lieu parfait pour des soirées Dixner, et celle du 15 mars ne sera certainement pas la dernière.» Se souvenant avec émotions d'une femme timide pour qui une soirée Dixner a changé la vie (sociale), Astrid Beaufils conclut: «Aux personnes hésitantes, je donne cet argument: la nourriture est toujours meilleure quand on la partage. Et vous n'avez rien à perdre à essayer, au contraire!»
La soirée Dixner au Stamm de QoQa à Bussigny, le 15 mars
Photos: Dixner, QoQa, Shutterstock
