Auberge Communale
Voilà une adresse qui compte. Depuis douze ans, Kathleen (en salle) et Mehdi Lang (aux fourneaux) ajustent un accueil fidèle, chaleureux, dans un cadre simple et une continuité désarmante en proposant une carte très courte qui réserve une cuisine savoureuse et parfaitement maîtrisée. Au cœur de l’hiver, place à l’explosion goûteuse de l’œuf poché gratiné à la crème et aux éclats de truffe. On souhaiterait que cette petite cocotte là n’ait pas de fond! Le marbré de faisan et foie gras est lui aussi parfaitement équilibré, jouant de la fraîcheur des produits et du contraste de ses textures, à la fois effilochée, lisse et onctueuse, accompagné d’un confit d’oignons et raisins de Corinthe. La mise en appétit laisse donc présager une suite à la hauteur: la caille farcie de brisures de marron arrive joliment dressée sur une jardinière de nombreux légumes, relevée d’un jus de pinot noir puissant et accompagnée d’une mousseline de panais. Ici, chaque aliment garde précieusement son goût. Le filet de canette est rosé comme il se doit sous une croûte de noisettes, servi avec des ravioles travaillées en bonbons frits farcis à la ricotta. Quant au sandre, nacré à souhait, il repose sur un lit de lentilles beluga tendrement croquantes et parfumées au cumin. En dessert, le classique moelleux au cœur fondant de chocolat reste plébiscité. Plus audacieux et rafraîchissant, ce biscuit roulé vanille-coco, suprêmes d’orange et glace à la fleur d’oranger. Choix trop restreint, en revanche, de vins au verre dans une carte faisant la part belle aux coteaux de Lavaux mais s’ouvrant aussi aux crus d’ailleurs.
Voilà une adresse qui compte. Depuis douze ans, Kathleen (en salle) et Mehdi Lang (aux fourneaux) ajustent un accueil fidèle, chaleureux, dans un cadre simple et une continuité désarmante en proposant une carte très courte qui réserve une cuisine savoureuse et parfaitement maîtrisée. Au cœur de l’hiver, place à l’explosion goûteuse de l’œuf poché gratiné à la crème et aux éclats de truffe. On souhaiterait que cette petite cocotte là n’ait pas de fond! Le marbré de faisan et foie gras est lui aussi parfaitement équilibré, jouant de la fraîcheur des produits et du contraste de ses textures, à la fois effilochée, lisse et onctueuse, accompagné d’un confit d’oignons et raisins de Corinthe. La mise en appétit laisse donc présager une suite à la hauteur: la caille farcie de brisures de marron arrive joliment dressée sur une jardinière de nombreux légumes, relevée d’un jus de pinot noir puissant et accompagnée d’une mousseline de panais. Ici, chaque aliment garde précieusement son goût. Le filet de canette est rosé comme il se doit sous une croûte de noisettes, servi avec des ravioles travaillées en bonbons frits farcis à la ricotta. Quant au sandre, nacré à souhait, il repose sur un lit de lentilles beluga tendrement croquantes et parfumées au cumin. En dessert, le classique moelleux au cœur fondant de chocolat reste plébiscité. Plus audacieux et rafraîchissant, ce biscuit roulé vanille-coco, suprêmes d’orange et glace à la fleur d’oranger. Choix trop restreint, en revanche, de vins au verre dans une carte faisant la part belle aux coteaux de Lavaux mais s’ouvrant aussi aux crus d’ailleurs.