Auberge Communale de la Clef d'Or
S'il ne vous fallait qu'une raison de venir ici, ce serait la terrasse: rien ne vient troubler la vue qui s'étend sur les vignes, le bleu du Léman et le Mont-Blanc. Puis il y a l'amabilité du service, orchestré par la souriante patronne, Sylvie Puget, qui trouve un parfait équilibre entre décontraction et professionnalisme. Enfin, il y a la cuisine enjouée de Pierre Puget, chef (et mari de Sylvie). Sa carte change six à huit fois par an. Et tout est frais, fait maison, de la sauce à salade aux confitures en passant par le limoncello. En entrée, un goûteux tartare de rumsteck coupé au couteau arrive encanaillé de canneberges pour la fraîcheur et d’une tuile de Grana Padano agréablement croquante. Printanier, le vitello tonnato est nappé d'une sauce crémeuse, égayée de minuscules feuilles de betterave vertes et rouges. Des croûtons à l’ail et un ketchup maison viennent compléter ce classique italien. La poitrine de cochon suisse est confite pendant six heures. Elle arrive en roborative sauce d’un carmin profond, escortée de pommes grenailles et de légumes de saison. On remarquera au passage le délicieux pain de Raphaël, de la ferme Jäggli, qui fabrique ses propres huiles et farines bios à Coinsins. Voici maintenant les filets de perche du Léman, disposés en belle et généreuse rosace. La cuisson est juste, bien qu'à la limite supérieure. Ils sont accompagnés d’une émulsion de beurre au citron dont le seul défaut est d’être trop parcimonieuse. Pour conclure, la génoise et ganache au chocolat et noisettes caramélisées est parfaitement régressive. Une gelée de raisinets y ajoute une touche fruitée et acidulée bienvenue. Saluons encore la carte des vins, résolument locale, qui met les vignerons de la région à l’honneur avec une sympathique présentation de chaque domaine.
S'il ne vous fallait qu'une raison de venir ici, ce serait la terrasse: rien ne vient troubler la vue qui s'étend sur les vignes, le bleu du Léman et le Mont-Blanc. Puis il y a l'amabilité du service, orchestré par la souriante patronne, Sylvie Puget, qui trouve un parfait équilibre entre décontraction et professionnalisme. Enfin, il y a la cuisine enjouée de Pierre Puget, chef (et mari de Sylvie). Sa carte change six à huit fois par an. Et tout est frais, fait maison, de la sauce à salade aux confitures en passant par le limoncello. En entrée, un goûteux tartare de rumsteck coupé au couteau arrive encanaillé de canneberges pour la fraîcheur et d’une tuile de Grana Padano agréablement croquante. Printanier, le vitello tonnato est nappé d'une sauce crémeuse, égayée de minuscules feuilles de betterave vertes et rouges. Des croûtons à l’ail et un ketchup maison viennent compléter ce classique italien. La poitrine de cochon suisse est confite pendant six heures. Elle arrive en roborative sauce d’un carmin profond, escortée de pommes grenailles et de légumes de saison. On remarquera au passage le délicieux pain de Raphaël, de la ferme Jäggli, qui fabrique ses propres huiles et farines bios à Coinsins. Voici maintenant les filets de perche du Léman, disposés en belle et généreuse rosace. La cuisson est juste, bien qu'à la limite supérieure. Ils sont accompagnés d’une émulsion de beurre au citron dont le seul défaut est d’être trop parcimonieuse. Pour conclure, la génoise et ganache au chocolat et noisettes caramélisées est parfaitement régressive. Une gelée de raisinets y ajoute une touche fruitée et acidulée bienvenue. Saluons encore la carte des vins, résolument locale, qui met les vignerons de la région à l’honneur avec une sympathique présentation de chaque domaine.