Auberge de la Cergniaulaz
Précédée d’une vaste terrasse arborée prisée les beaux jours, l’Auberge de la Cergniaulaz s’insère dans la nature inspirante qui l’entoure. C’est ici qu’œuvrent Lisa Stucki en cuisine et Orianne Weber au service. Produits bruts, de saison et de proximité, fraîches herbettes, il ne leur en faut pas plus pour réaliser une cuisine simple mais joyeuse et savoureuse. La cheffe met un point d’honneur à la préparation de mets végétariens ponctués de touches d’originalité. La carte est courte, mais recèle des pépites. Pas le gravlax de truite saumonée et sa ribambelle de condiments, cependant, qui manquent malheureusement de peps et d’assaisonnement. A l’inverse, la délicieuse et roborative soupe à l’oignon se révèle pleine de caractère. Cachée sous son chapeau de pâte feuilletée gratinée, elle ravit les papilles. De petits croûtons apportent du croquant et une tranche de gruyère la note campagnarde. Tout aussi abouti, le cœur de filet de bœuf est saisi à vif, tendre et rosé à cœur. Un beurre maison au genièvre lui apporte de la richesse. Pour la touche végétale, la cheffe propose quelques légumes de saison et un gratin aux deux pommes: pommes de terre et pommes fruits. Cela lui confère une once de douceur. Dans le répertoire végétarien, la tatin de légumes est délicieuse. La pâte à l’épeautre peut paraître sans relief, mais, associée aux cubes de butternut et à l’endive braisée, le résultat est probant, relevé de vinaigre balsamique de poire et de fromage de chèvre frais. De leurs prédécesseurs, les maîtresses de maison ont conservé à la carte la fondue vaudoise et le fameux lapin en cocotte et sa polenta crémeuse, devenus incontournables au fil des ans. En dessert, on hésite entre la tarte du moment, le fondant au chocolat et son sorbet. On s’arrêtera sur la fine et crémeuse crème brûlée à la vanille de Madagascar et l’aérien et suave cheesecake au miel de l’Alliaz et limette. Péché de gourmandise est à moitié pardonné.
Précédée d’une vaste terrasse arborée prisée les beaux jours, l’Auberge de la Cergniaulaz s’insère dans la nature inspirante qui l’entoure. C’est ici qu’œuvrent Lisa Stucki en cuisine et Orianne Weber au service. Produits bruts, de saison et de proximité, fraîches herbettes, il ne leur en faut pas plus pour réaliser une cuisine simple mais joyeuse et savoureuse. La cheffe met un point d’honneur à la préparation de mets végétariens ponctués de touches d’originalité. La carte est courte, mais recèle des pépites. Pas le gravlax de truite saumonée et sa ribambelle de condiments, cependant, qui manquent malheureusement de peps et d’assaisonnement. A l’inverse, la délicieuse et roborative soupe à l’oignon se révèle pleine de caractère. Cachée sous son chapeau de pâte feuilletée gratinée, elle ravit les papilles. De petits croûtons apportent du croquant et une tranche de gruyère la note campagnarde. Tout aussi abouti, le cœur de filet de bœuf est saisi à vif, tendre et rosé à cœur. Un beurre maison au genièvre lui apporte de la richesse. Pour la touche végétale, la cheffe propose quelques légumes de saison et un gratin aux deux pommes: pommes de terre et pommes fruits. Cela lui confère une once de douceur. Dans le répertoire végétarien, la tatin de légumes est délicieuse. La pâte à l’épeautre peut paraître sans relief, mais, associée aux cubes de butternut et à l’endive braisée, le résultat est probant, relevé de vinaigre balsamique de poire et de fromage de chèvre frais. De leurs prédécesseurs, les maîtresses de maison ont conservé à la carte la fondue vaudoise et le fameux lapin en cocotte et sa polenta crémeuse, devenus incontournables au fil des ans. En dessert, on hésite entre la tarte du moment, le fondant au chocolat et son sorbet. On s’arrêtera sur la fine et crémeuse crème brûlée à la vanille de Madagascar et l’aérien et suave cheesecake au miel de l’Alliaz et limette. Péché de gourmandise est à moitié pardonné.